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Amandha Sylves aux Jeux olympiques : un rêve devenu réalité

Par La rédaction
19 août 2024

La jeune volleyeuse de 23 ans revient des Jeux olympiques de Paris où elle s’est battue corps et âme avec ses coéquipières de l’équipe de France. Une expérience unique dont elle sort émerveillée et grandie. Deux semaines de vacances à Saint-Martin aux côtés de ses proches, c’était le minimum que méritait Amandha Sylves après sa participation aux Jeux olympiques 2024. Cette pause était l’occasion de faire avec elle le bilan de cette expérience incroyable.

Amandha Sylves est la seule sportive saint-martinoise à avoir pris part à ces jeux de Paris. Dès 2019, quand elle a su que les JO 2024 se dérouleraient en France, elle n’a eu qu’un objectif en tête: y participer. Ses sept années d’efforts et de travail acharné au sein de l’équipe de France au poste de centrale ont payé : quelques semaines avant les jeux, elle a été sélectionnée pour faire partie de la première équipe féminine française de volley-ball à fouler les terrains des Jeux olympiques.

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DE L’ÉMOTION, MAIS PAS DE REGRETS

Le rêve a commencé dès l’arrivée d’Amandha à Paris, avec la découverte du village olympique, « très impressionnant et tellement grand que je n’ai pas pu tout visiter », raconte-t-elle. La cérémonie d’ouverture, avec son arrivée sur le bateau olympique aux côtés des autres athlètes français, a été pour la volleyeuse un moment unique. « Il n’y avait plus de « je suis plus célèbre que toi » ou « je suis meilleur que toi », on était un seul et même bateau ». Mais le souvenir qui restera gravé dans la mémoire d’Amandha, c’est la Marseillaise chantée avant son premier match. « Je n’entendais plus la musique, seulement les gens qui chantaient autour de moi. J’ai été parcourue de frissons, j’ai attendu que la caméra passe devant moi puis j’ai pleuré. C’était incroyable. »

Les émotions passées, notre jeune sportive a dû refocaliser son énergie et son mental sur les matches qui l’attendaient contre la Serbie, la Chine et les États-Unis. Une « poule de la mort » composée d’équipes toutes médaillées aux JO au minimum une fois. L’état d’esprit des Bleues avant de les affronter ? « Ne pas sortir de ces Jeux olympiques avec des regrets ». Amandha et ses coéquipières ont finalement encaissé trois défaites la tête haute, dont un match parfaitement maîtrisé par la Chine et un dernier match plus serré, « plein d’intensité », contre les Américaines. Les applaudissements et les encouragements reçus par les Bleues après leur participation ont récompensé Amandha dans son envie de faire connaître la discipline à travers la France et le monde.

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Chacune est aujourd’hui rentrée chez elle pour des vacances bien méritées. « C’est une page qui se tourne », observe Amandha avec nostalgie. Si pour elle, l’horizon Los Angeles 2028 se profile déjà, ce sera très certainement avec une nouvelle équipe.  « Plusieurs filles ont des projets de vie, certaines vont partir. On a passé 7 ans ensemble. On a fait des choses merveilleuses, on s’est énervées au point de ne plus pouvoir se supporter. On a eu des hauts et des bas. On était une équipe soudée. »

DE SAINT-MARTIN À L’ÉQUIPE DE FRANCE

Née en Guadeloupe, Amandha Sylves a grandi à Saint-Martin où elle a découvert le volley-ball très jeune. Elle y a fait ses armes au sein des sélections jeunes, puis s’est envolée à l’âge de 14 ans pour le Sud de la France afin de rejoindre le Pôle Espoir de Boulouris. Elle a poursuivi sa progression au sein du Pôle France de Toulouse, du club de Nantes puis du Pallavolo Pinerolo en Italie, où elle est installée depuis quatre ans. Alors qu’elle ne parlait pas la langue à son arrivée, désormais elle ne se voit pas en partir. À part peut-être pour continuer son aventure dans un autre pays, comme la Turquie ou les États-Unis.

Amandha évolue au sein de l’équipe de France depuis 2017 et est devenue joueuse professionnelle en 2019. Mais comme de nombreux sportifs, elle sait qu’il lui faut « un plan B ». Si elle n’a pas pu techniquement terminer son BTS en commerce international, elle souhaite aujourd’hui intégrer une licence à distance pour « trouver un autre métier » dans lequel elle pourra s’épanouir. Les projets sont donc grands et nombreux pour la jeune femme qui, depuis toujours, ne se fixe aucune limite.     
La rédaction

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