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Maria Vassileva et le Moringa : une connexion avec la nature pour le bien-être de tous

Par Demont
16 août 2024

Pourtant le Moringa, sa plante favorite, ne fait pas partie de ces espèces végétales en voie de disparition, bien au contraire puisque l’on en trouve un peu partout aux quatre coins de la planète, mais disons qu’elle avait eu tendance à sombrer quelque peu dans l’oubli depuis trop longtemps. Mais ça, c’était avant, car Maria est bien décidée à lui redonner ses lettres de noblesse.Tout d’abord, intéressons- nous au personnage qui nous accueille au sein de sa « Moringa Powder Farm » située sur les hauteurs de Concordia. C’est un endroit qui ressemble non pas à la Loui- siane comme dirait la chanson, mais plutôt au bout du monde, et une fois passée la Gendarme- rie nationale, il suffit de continuer tout droit et on y est. Juste à gauche se trouve un petit chemin qui sent la noisette et qui mène directement sur les hauteurs de Pic Paradis, bref nous sommes ici plongés dans une nature presque vierge et parfois envahissante, mais contrôlée tout de même par Maria qui en a fait son terrain de pré- dilection.

De la Bulgarie à MiaMi en passant par lonDres

En effet, celle qui nous intéresse aujourd’hui a vu le jour au pied du massif verdoyant des Bal- kans entre la mer Noire et les rives du Danube (bleu). Elle part ensuite pour la capitale britan- nique afin d’y faire des études « so british » en sciences informatiques et finit par traverser l’Atlantique par goût du voyage pour se fixer en Flo- ride où elle enseigne le yoga et donne naissance à sa fille par la même occasion. Après 15 ans d’une vie qui ne lui donne pas entière satisfaction, elle prend son sac et débarque à Saint-Martin avec la vague idée d’y faire de la restauration, mais surtout déjà avec l’intention de mettre en place un projet en harmonie avec la nature environnante locale, tout en exploitant ses nombreuses ressources parfois ignorées ou oubliées du grand public. Maria Vassileva va jeter son dévolu sur le Moringa, car elle sait que cette plante offre de nombreuses possibilités médici- nales, mais également dans le domaine du bien- être et même social si l’on prend la peine de monter un projet d’intérêt public.

pas une plante Miracle

 Mais presque Après quelques tâtonnements horticoles, elle persiste à vouloir faire du Moringa un élément essentiel du quotidien. Aidée en cela par Initiative Saint-Martin notamment et avec un petit coup de pouce de la Collectivité, elle s’installe donc sur le lopin de terre qu’elle occupe encore aujourd’hui et commence à travailler ses produits de façon tout à fait artisanale : plantation, récolte et transformation, tout est fait à la main. Ainsi notre cultivatrice (en herbe) extrait de la poudre et de l’huile de Moringa dont les vertus sont bien connues des anciennes générations. À l’époque où le terme « détox » n’était pas employé à tort et à travers, on utilisait déjà le Moringa dans différents domaines : ses graines pour donner de l’énergie, son huile pour soigner les blessures, et sous n’importe quelle forme pour aromatiser les plats cuisinés traditionnels. Plus étonnant encore, ses graines peuvent purifier l’eau ou être utilisées diluées comme détergent. Très riche en fer, le Moringa peut constituer une source d'aliment nutritif et varié tout au long de l'année dans les pays dont les habitants souffrent de malnutrition. L’industrie cosmétique s’y est également intéressée et l’utilise désormais fréquemment. Et ce ne sont là que quelques exemples d’une longue liste…

aDoptez un arBre

Pour des raisons pratiques, la production de Maria Vassileva est passée maintenant en mode « mécanique », mais l’esprit est toujours présent, et elle s’essaye à la culture de produits variés comme le gingembre ou le curcuma. Le petit bar où elle propose des dégustations aux visiteurs va bientôt s’agrandir, et dès la saison prochaine on pourra y prendre un petit déjeuner 100% natu- rel sur la petite terrasse actuellement en cours d’aménagement. Un autre projet qui lui tient à cœur intitulé « J’adopte un arbre » est déjà sur les rails. Le principe est simple : vous venez planter une pousse de Moringa (ou une autre essence au choix) et vous lui donnez un nom. Libre à vous ensuite de venir lui rendre visite, de vous en occuper ou même de consacrer un peu de votre temps libre pour participer activement à l’entretien des plantations entre deux séances de yoga pratiquées en plein air par Maria en personne. Joli programme. Ne serait-ce que pour rencontrer ce personnage atypique et néanmoins fort sympathique, la mention « vaut le détour » que notre guide lui a attribué, est largement méritée.  

Pourtant le Moringa, sa plante favorite, ne fait pas partie de ces espèces végétales en voie de disparition, bien au contraire puisque l’on en trouve un peu partout aux quatre coins de la planète, mais disons qu’elle avait eu tendance à sombrer quelque peu dans l’oubli depuis trop longtemps. Mais ça, c’était avant, car Maria est bien décidée à lui redonner ses lettres de noblesse.Tout d’abord, intéressons- nous au personnage qui nous accueille au sein de sa « Moringa Powder Farm » située sur les hauteurs de Concordia. C’est un endroit qui ressemble non pas à la Loui- siane comme dirait la chanson, mais plutôt au bout du monde, et une fois passée la Gendarme- rie nationale, il suffit de continuer tout droit et on y est. Juste à gauche se trouve un petit chemin qui sent la noisette et qui mène directement sur les hauteurs de Pic Paradis, bref nous sommes ici plongés dans une nature presque vierge et parfois envahissante, mais contrôlée tout de même par Maria qui en a fait son terrain de pré- dilection.

De la Bulgarie à MiaMi en passant par lonDres

En effet, celle qui nous intéresse aujourd’hui a vu le jour au pied du massif verdoyant des Bal- kans entre la mer Noire et les rives du Danube (bleu). Elle part ensuite pour la capitale britan- nique afin d’y faire des études « so british » en sciences informatiques et finit par traverser l’Atlantique par goût du voyage pour se fixer en Flo- ride où elle enseigne le yoga et donne naissance à sa fille par la même occasion. Après 15 ans d’une vie qui ne lui donne pas entière satisfaction, elle prend son sac et débarque à Saint-Martin avec la vague idée d’y faire de la restauration, mais surtout déjà avec l’intention de mettre en place un projet en harmonie avec la nature environnante locale, tout en exploitant ses nombreuses ressources parfois ignorées ou oubliées du grand public. Maria Vassileva va jeter son dévolu sur le Moringa, car elle sait que cette plante offre de nombreuses possibilités médici- nales, mais également dans le domaine du bien- être et même social si l’on prend la peine de monter un projet d’intérêt public.

pas une plante Miracle

 Mais presque Après quelques tâtonnements horticoles, elle persiste à vouloir faire du Moringa un élément essentiel du quotidien. Aidée en cela par Initiative Saint-Martin notamment et avec un petit coup de pouce de la Collectivité, elle s’installe donc sur le lopin de terre qu’elle occupe encore aujourd’hui et commence à travailler ses produits de façon tout à fait artisanale : plantation, récolte et transformation, tout est fait à la main. Ainsi notre cultivatrice (en herbe) extrait de la poudre et de l’huile de Moringa dont les vertus sont bien connues des anciennes générations. À l’époque où le terme « détox » n’était pas employé à tort et à travers, on utilisait déjà le Moringa dans différents domaines : ses graines pour donner de l’énergie, son huile pour soigner les blessures, et sous n’importe quelle forme pour aromatiser les plats cuisinés traditionnels. Plus étonnant encore, ses graines peuvent purifier l’eau ou être utilisées diluées comme détergent. Très riche en fer, le Moringa peut constituer une source d'aliment nutritif et varié tout au long de l'année dans les pays dont les habitants souffrent de malnutrition. L’industrie cosmétique s’y est également intéressée et l’utilise désormais fréquemment. Et ce ne sont là que quelques exemples d’une longue liste…

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Pour des raisons pratiques, la production de Maria Vassileva est passée maintenant en mode « mécanique », mais l’esprit est toujours présent, et elle s’essaye à la culture de produits variés comme le gingembre ou le curcuma. Le petit bar où elle propose des dégustations aux visiteurs va bientôt s’agrandir, et dès la saison prochaine on pourra y prendre un petit déjeuner 100% natu- rel sur la petite terrasse actuellement en cours d’aménagement. Un autre projet qui lui tient à cœur intitulé « J’adopte un arbre » est déjà sur les rails. Le principe est simple : vous venez planter une pousse de Moringa (ou une autre essence au choix) et vous lui donnez un nom. Libre à vous ensuite de venir lui rendre visite, de vous en occuper ou même de consacrer un peu de votre temps libre pour participer activement à l’entretien des plantations entre deux séances de yoga pratiquées en plein air par Maria en personne. Joli programme. Ne serait-ce que pour rencontrer ce personnage atypique et néanmoins fort sympathique, la mention « vaut le détour » que notre guide lui a attribué, est largement méritée.  

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