Pléthore d’activités et d’animations ont rythmé ces deux semaines pour tous les élèves, avec du sport, des découvertes culinaires ou encore des ateliers artistiques.

S’UNIR AUTOUR DES DIFFERENCES

Si Saint-Martin est connu pour abriter pas moins de 120 nationalités, la question de la barrière de la langue a été abordée dans de nombreux ateliers. Mardi 30 avril, en présence du vice-recteur Harry Christophe, les élèves de CM2 et les élèves de l’Unité pédagogique pour élèves allophones arrivants (UPE2A) de l’école Marie- Amélie Leydet ont rendu hommage à la professeure et auteure Joselyne Arnell, en interprétant une pièce inspirée du livre «Ignacio and Chichibird ».

Une histoire qui met en scène deux animaux qui ne s’entendent pas sur leurs modes de vie respectifs, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent tous les deux au cœur de l’ouragan Irma. «C’est un très bon livre afin d’apprendre à accepter les différences de l’autre», explique Marie-Thérèse Durand, enseignante. Par la suite, les élèves de la classe UPE2A d’Émile Choisy sont venus chanter devant le public de la musique hispanophone. L’objectif était également de promouvoir la langue locale, dont l’anglais de Saint-Martin. «Nous avons la responsabilité de valoriser la langue, nous travaillons à cela avec la Collectivité », a déclaré le vice-recteur Harry Christophe avant de féliciter les enseignants. «Ce travail que vous faites est un travail d’accueil pour permettre aux jeunes qui arrivent de s’installer et de s’adapter et souvent, c’est une réussite à cet âge».

DES ASSOCIATIONS LOCALES EN ACTION

Si les établissements publics ont proposé des activités, mention spéciale aux associations du territoire qui, elles aussi, ont mis les bouchées doubles. Les associations sportives étaient présentes, mais également les associations culturelles, qui n’ont pas non plus été en reste. Parmi elles, l’association Soualigan Slangs, qui souhaite promouvoir la langue et la culture saint-martinoise, a défilé dans de nombreuses salles proposant jeux et activités. Présente, elle aussi, l’association Swali Ka a fait découvrir cette semaine à l’école Simeonne Trott la tradition du Léwoz, héritée des chants et danses des esclaves. La soirée de clôture marquera la fin du festival et se déroulera quant à elle au sein du lycée Robert Weinum ce vendredi à 19h30.