Communiqués

École Ghislaine Rogers : le message de Christine Gangloff-Ziegler, rectrice de la région académique de Guadeloupe

Permettre à chaque élève de suivre une scolarité normale sans ruptures est une nécessité pour favoriser l’égalité des chances. Le nombre de jours de présence en classe est essentiel pour acquérir les apprentissages fondamentaux et pour inscrire l’élève dans un travail régulier et continu. Le baromètre académique des jours de classe mis en place depuis 2021 dans le premier degré permet d’objectiver le nombre de jours effectifs de classe.

Le constat est que, depuis la rentrée 2023, les élèves de l’école Ghislaine Rogers ont perdu près de 20% des jours de classe, notamment en raison des mouvements actuels. Ces situations sont fortement préjudiciables aux élèves et au territoire. La Rectrice remercie très sincèrement les enseignants qui ont mis en place la continuité pédagogique depuis le 22 avril au bénéfice des moyennes et grandes sections et les parents que cela mobilise de manière importante à ce niveau de classe alors que les enfants ne sont pas encore autonomes dans leurs apprentissages et avec parfois le barrage de la langue. La Rectrice d’académie appelle à préserver chaque jour de classe pour favoriser l’égalité des chances particulièrement des enfants les plus fragiles et pour rassurer les parents et leur permettre d’exercer sereinement leurs activités professionnelles et personnelles. L’éducation doit rester au cœur des préoccupations de tous.

Nouveau dispositif de l’Alepa-le Manteau pour les jeunes de 16-25 ans en rupture.

Ce dispositif permettra de proposer aux jeunes en rupture accueillis au Manteau, un accompagnement personnalisé en partenariat avec les acteurs locaux, dont la Mission Locale qui propose déjà l’accompagnement par le CEJ. L’objectif est de lever les freins et permettre à terme une insertion durable vers un mode de vie d’adulte, autonome et indépendant. Ce dispositif, en 3 phases, est conduit par une nouvelle équipe dont Farah Viotty assure la coordination :

• Repérage du public qui se caractérise par son isolement, son éloignement des dispositifs de droits communs, sa distance, voire sa méfiance vis-à-vis des institutions et de ce qu’elles représentent.
• Accompagnement du jeune à la réussite de la signature du CEJ. Les freins à l’inscription, nombreux et parfois multifactoriels (sociaux, psychologiques, addictions…) nécessiteront la mise en œuvre d’un accompagnement quotidien de vie dès que la situation le permettra.
• Préparation du jeune à la signature du CEJ, au respect des engagements et au maintien de sa mobilisation dans le temps. Une intervention conjointe avec la Mission Locale prendra toute sa place afin d’assurer le relais « relationnel » entre les différents intervenants et acteurs de chaque situation.