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Une journée dédiée aux métiers de l’aviation au collège de Quartier d’Orléans

Par Jean-Michel Carollo
11 Avril 2025

Mardi dernier, l’association Ex-Aequo dont l’objet est de promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes ainsi que la diversité des métiers et formations, a rencontré tous les élèves des classes de 4e.

La fin de l’année scolaire étant toute proche, il est nécessaire d’informer les collégiens sur leur future orientation, la majorité n’ayant pas encore d’idée bien définie sur le métier qu’ils voudront exercer plus tard. À Saint-Martin, bien plus qu’ailleurs, l’aviation occupe un rôle très important dans la vie quotidienne puisque c’est le principal moyen de transport qui relie l’île au reste du monde. Alors, pourquoi ne pas découvrir les nombreux métiers qu’on peut y exercer, d’autant plus que certains d’entre eux sont parfois méconnus du grand public.
Différents ateliers-rencontres se sont donc déroulés toute la journée abordant plusieurs thèmes dont : l’aviation générale et d’affaires, les différents services aéroportuaires et d’informations, les pompiers d’aérodrome, l’assistance en escale, la sûreté et l’aéro-biodiversité, et bien sûr l’égalité homme / femme sujet principal et commun aux autres activités professionnelles expliquées aux élèves. 

« Envolez-vous vers votre avenir » 

Victor Gradel, membre de l’association Ex-Aequo, a donc expliqué dans les grandes lignes ce qu’est la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) en insistant beaucoup sur le fait que travailler dans l’aviation ce n’est pas seulement piloter un avion ou être hôtesse de l’air. En effet, les techniciens au sol sont aussi nombreux que les métiers qu’ils exercent. La plupart sortent de l’ENAC (École Nationale de l’Aviation Civile) située à Toulouse, et qui propose pas moins de 25 formations différentes aux étudiants qui ont choisi de s’orienter vers l’aérien.
Actuellement, les femmes sont représentées à hauteur de 30% seulement dans tous les métiers de l’aviation, mais la tendance est à la hausse et la demande est forte. 11 000 salariés travaillent dans ce secteur en France, il ne faut donc pas avoir d’idées reçues et d’a priori à ce sujet, tout le monde y a accès avec une condition essentielle toutefois : il faut absolument parler anglais, et c’est déjà 50% du chemin parcouru. Les jeunes saint-martinois ont donc une longueur d’avance et il serait dommage de ne pas songer à faire carrière dans ce domaine, à condition bien sûr de vouloir s’envoler vers un bel avenir professionnel tout en gardant les pieds sur terre. 

Jean-Michel Carollo