Pêche au lambi : pas de restriction pour Saint-Martin
Par Ann Bouard
09 October 2020
La pêche au lambi a fait l’objet d’une surexploitation ces dernières années, mettant à mal les ressources. La Guadeloupe a décidé d’interdire cette pêche traditionnelle cette saison, mais Saint-Martin échappe à la règle.
Strictement réservée aux seuls pêcheurs professionnels, la pêche aux lambis se pratique en Guadeloupe habituellement du 1er octobre au 31 janvier. Le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins des îles de Guadeloupe, au titre de ses compétences, a proposé au préfet de ne pas ouvrir la saison du lambi cette année. Une proposition approuvée par arrêté préfectoral. Il n’y aura donc pas de saison car le lambi se fait de plus en plus rare dans les eaux guadeloupéennes.
A Saint-Martin, le coquillage est encore présent et la saison pourra par conséquent se dérouler normalement. Elle a d'ailleurs débuté le 1er septembre dernier et se clôturera le 31 mars prochain, mais dans le strict respect de la règlementation. En effet, le lambi est une espèce protégée. L’objectif est de ne pas dépasser un prélèvement raisonné de cette espèce sensible, très appréciée par les consommateurs, mais placée sous la protection de la convention de Washington qui réglemente depuis 1976 le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées.
Les pêcheurs professionnels peuvent le pêcher uniquement selon certaines conditions : si le coquillage est formé, si son poids en chair nettoyé est supérieur à 250g, et à moins de 25 mètres de fonds. A savoir, que la pêche illégale du lambi est sanctionnée par des amendes administratives et pénales pouvant aller jusqu'à 22 500 € et six mois d’emprisonnement.
A Saint-Martin, le coquillage est encore présent et la saison pourra par conséquent se dérouler normalement. Elle a d'ailleurs débuté le 1er septembre dernier et se clôturera le 31 mars prochain, mais dans le strict respect de la règlementation. En effet, le lambi est une espèce protégée. L’objectif est de ne pas dépasser un prélèvement raisonné de cette espèce sensible, très appréciée par les consommateurs, mais placée sous la protection de la convention de Washington qui réglemente depuis 1976 le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées.
Les pêcheurs professionnels peuvent le pêcher uniquement selon certaines conditions : si le coquillage est formé, si son poids en chair nettoyé est supérieur à 250g, et à moins de 25 mètres de fonds. A savoir, que la pêche illégale du lambi est sanctionnée par des amendes administratives et pénales pouvant aller jusqu'à 22 500 € et six mois d’emprisonnement.
Ann Bouard