Bilan et perspectives pour Initiative Saint-Martin Active
Par Ann Bouard
19 October 2018
Jean-Paul Fischer, président d’Initiative Saint-Martin Active (ISMA), et la directrice de la plateforme, Sabrina Rivère, ont dressé le bilan de l’année 2018 et les projets pour l’année à venir. Malgré un contexte post-Irma, la situation globale d’ISMA est plutôt bonne et les prévisions ambitieuses.
Au plan institutionnel, Sabrina Rivère assure que la Collectivité a la volonté de mettre l’accent sur la formation professionnelle, de faire monter en compétence les ressources présentes sur l’île. La Com a aussi pour objectif d’accompagner les porteurs de projets et qu’il existe une volonté de soutenir des projets en lien avec l’agriculture et l’écologie.
Concernant le contexte structurel, « il y a beaucoup d’activités d’opportunités comme dans le bâtiment, mais on peut prévoir qu’elles seront mises à mal avec le temps, donc il faut impérativement qu’on arrive à ouvrir les différents profils de porteurs ».
Avec la Collectivité et l’Etat, la plateforme va revoir la politique de financement des associations, « aujourd’hui il y a un problème, les banques ne financent que très peu les associations ». Jean-Paul Fischer assure que cela est lié au fait que « les associations sont mal structurées, pas nécessairement gérées, parce que le président de l’association n’est pas forcément comptable ».
Concernant le contexte structurel, « il y a beaucoup d’activités d’opportunités comme dans le bâtiment, mais on peut prévoir qu’elles seront mises à mal avec le temps, donc il faut impérativement qu’on arrive à ouvrir les différents profils de porteurs ».
Avec la Collectivité et l’Etat, la plateforme va revoir la politique de financement des associations, « aujourd’hui il y a un problème, les banques ne financent que très peu les associations ». Jean-Paul Fischer assure que cela est lié au fait que « les associations sont mal structurées, pas nécessairement gérées, parce que le président de l’association n’est pas forcément comptable ».
Novembre, le mois de l’économie sociale et solidaire
Cette année, ISMA va entamer le mois de l’économie sociale et solidaire (ESS), avec des ateliers sur la digitalisation des structures de l’ESS, les 16 et 23 novembre, avec pour thématique la réglementation sur la protection des données.
Le 30 novembre, il est prévu une intervention sur le thème de la lutte contre l’exclusion sociale, via des tables rondes et des interventions sur la réintégration des personnes éloignées du monde du travail, et les activités entrepreneuriales au service des personnes éloignées de l’emploi.
En 2019, ISMA va mettre en place des appels à porteur, avec la reprise, « une fois par mois, de tous les clubs à thème qui étaient à destination des porteurs » et pour la 5e année, au mois de juin aura lieu le Concours de l’Innovation.
Jean-Paul Fischer lance un « appel très fort » aux bénévoles, notamment « aux chefs d’entreprises et cadres d’entreprises » qui veulent rejoindre ISMA au titre du parrainage. Afin d’apprendre au jeune qui crée son entreprise « à gérer sa trésorerie, à faire ses déclarations, à payer ses charges sociales ou encore à faire ses factures ».
Le 30 novembre, il est prévu une intervention sur le thème de la lutte contre l’exclusion sociale, via des tables rondes et des interventions sur la réintégration des personnes éloignées du monde du travail, et les activités entrepreneuriales au service des personnes éloignées de l’emploi.
En 2019, ISMA va mettre en place des appels à porteur, avec la reprise, « une fois par mois, de tous les clubs à thème qui étaient à destination des porteurs » et pour la 5e année, au mois de juin aura lieu le Concours de l’Innovation.
Jean-Paul Fischer lance un « appel très fort » aux bénévoles, notamment « aux chefs d’entreprises et cadres d’entreprises » qui veulent rejoindre ISMA au titre du parrainage. Afin d’apprendre au jeune qui crée son entreprise « à gérer sa trésorerie, à faire ses déclarations, à payer ses charges sociales ou encore à faire ses factures ».
Réintégrer les gens dans la citoyenneté et dans le travail
La plateforme essaye d’établir un partenariat solide avec les banques locales pour le couplage prêt d’honneur - prêt bancaire. « Le risque bancaire sur nos dossiers est relativement limité, car ils sont contre-garantis par la BPI. Aujourd’hui, le taux de perte sur Saint-Martin représente moins de 2 % ».
Fischer assure qu’ISMA répond à une demande de cohésion sociale forte, « on travaille sur un matériau social qui est celui de l’exclusion et l’on réussit relativement bien à réintégrer un certain nombre de gens, à la fois dans la citoyenneté mais aussi dans le travail, et à travers le travail dans une certaine dignité sociale ».
Tout cela concourt à une évolution de la société saint-martinoise qui doit porter prioritairement sur tout ce qui est formation et intégration, assure le président d’ISMA. Cette dimension sociale, « il faut que nos partenaires, que ce soit la Com, l’Etat et la Caisse des Dépôts, en prennent conscience et nous aident ».
Fischer assure qu’ISMA répond à une demande de cohésion sociale forte, « on travaille sur un matériau social qui est celui de l’exclusion et l’on réussit relativement bien à réintégrer un certain nombre de gens, à la fois dans la citoyenneté mais aussi dans le travail, et à travers le travail dans une certaine dignité sociale ».
Tout cela concourt à une évolution de la société saint-martinoise qui doit porter prioritairement sur tout ce qui est formation et intégration, assure le président d’ISMA. Cette dimension sociale, « il faut que nos partenaires, que ce soit la Com, l’Etat et la Caisse des Dépôts, en prennent conscience et nous aident ».
Ann Bouard