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Dans les coulisses de l’enfer de Dorian

17 September 2019
Moins de deux semaines après le passage dévastateur de l’ouragan Dorian sur le nord des îles des Bahamas, une nouvelle tempête tropicale, Humberto, est passée samedi dernier au nord de l’île d’Abaco, venant rajouter encore à la détresse des populations qui se retrouvent dans des conditions extrêmes de survie.

Près de deux semaines après le passage de l’ouragan Dorian, les îles du nord des Bahamas, Grand Bahama et surtout Abaco, sont complètement ravagées. L'immense majorité des habitants a quitté l’île pour la capitale Nassau ou pour la Floride. C’est un territoire quasi-vide, et détruit à 90% que les troupes françaises, hollandaises et allemandes, arrivées samedi 15 septembre à terre ont découvert. Un contingent de 250 militaires, dont 50 français, du même régiment, le 17e du génie parachutiste, qui avait débarqué à Saint-Martin après Irma.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s’est rendu dans l'archipel, et s’est déclaré « horrifié par le niveau de dévastation ». « L'ouragan Dorian n'était pas de catégorie 5, mais de catégorie enfer", a-t-il encore écrit. Et de continuer : « Il est temps de se réveiller et de prendre des mesures urgentes pour le climat ». Selon lui, la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes est la conséquence du réchauffement climatique.
 
Plus de 50 personnes décédées et encore 1.300 disparus
 
Les Bahamas comptent leurs morts. Ce sont 52 personnes qui ont péri dans la catastrophe et les autorités cherchent toujours à localiser 1300 personnes. Plus de 2000 habitants d’Abaco et de Grand Bahama sont encore hébergés dans les refuges. Le bilan officiel de l'ouragan devrait encore augmenter à mesure que les corps retrouvés lors des recherches sont identifiés, ont indiqué les autorités. L'ancien Premier ministre bahaméen Hubert Ingraham a indiqué en fin de semaine qu'il craignait de voir le bilan final grimper à plusieurs centaines de victimes.