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Eaux de baignage : qualité excellente à Saint-Martin

Par Ann Bouard
10 March 2021
Chaque année, l'Agence de Santé de Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy (ARS) assure le contrôle sanitaire de l'ensemble des zones de baignade déclarées sur le territoire. Elle vient de publier son bilan pour la saison 2020.
 
Les analyses des eaux de baignades sont réalisées sur des sites en eau de mer et sur des sites en eau douce (en Guadeloupe). Elles ont pour objectif d'identifier les sources de pollution qui peuvent avoir un impact sur la qualité des eaux et donc sur la santé des baigneurs. Deux paramètres bactériologiques, indicateurs de la qualité́ de l’eau, sont recherchés : streptocoques fécaux et Escherichia coli. Sur le terrain, en plus de la réalisation du prélèvement, un contrôle visuel est effectué́ pour juger de la transparence, de la présence de mousses artificielles, de résidus goudronneux, de verre, de plastique, etc. Le classement annuel est calculé́ sur les résultats des quatre dernières années et porte sur quatre niveaux : excellent, de bonne qualité́, satisfaisant, insuffisant.
Focus sur les îles du nord
A Saint-Martin, 114 prélèvements ont été effectués en 2020 sur douze sites de baignade en mer référencés au niveau européen. 100 % des sites sont classés en qualité́ excellente en référence aux résultats des quatre dernières saisons. C’est la seule île de l’archipel à obtenir ce résultat.
A Saint-Barthélemy, sur les 147 prélèvements effectués sur les treize site de baignade, 92,3% sont dans la catégorie « qualité excellente » et un est classé en catégorie de bonne qualité (B) soit 7,7%.
La Guadeloupe s’en sort moins bien avec seulement 61 % des sites en qualité excellente (10% de moins qu’en 2018), 11 % de bonne qualité́ et 11% de qualité́ suffisante. Quatre sites sont de qualité insuffisante (13 %) et la baignade y est interdite (Capesterre Belle Eau, Anse à sable, Viard à Petit Bourg et les Basses à Grand Bourg à Marie Galante).
A noter, que quelques soient les sites, l’ARS déconseille la baignade en cas d’échouages importants de sargasses. Le contrôle sanitaire mis en œuvre pour la saison 2020/2021 permettra de suivre l’évolution des classements et de vérifier si les observations effectuées se confirment. A noter que les prélèvements, ont été moins nombreux en 2020, puisqu’interrompus de mars à juin en raison de la crise sanitaire, et cela a pu jouer sur le classement.
 
Ann Bouard