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Etudes sur les cours d’eau : réaction de l’élue Pascale Alix-Laborde

28 February 2020
La diffusion de l’article dans nos colonnes de mardi dernier relatif à la mission de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) pour l’identification des cours d’eau, a fait réagir l’élue en charge de l’environnement, Pascale Alix-Laborde.
 
Outre regretter ne pas avoir été conviée à rencontrer les techniciens de l’OFB alors qu’elle représente la Collectivité de Saint-Martin au sein du Comité National de la Diversité, organe sous l’égide du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, la conseillère territoriale, Pascale Alix-Laborde, déplore que l’Etat place la préservation des cours d’eau parmi ses priorités actuelles. « Nous sommes toujours en plein dans le sujet de la révision du PPRn et de sa future application. Là est la priorité de la population, savoir ce qui va advenir de ses terres. Certes la préservation des biotopes et de la biodiversité sont des sujets importants, certes, les ravines doivent être nettoyées, mais il me semble que ce n’est vraiment pas la priorité du moment. Ni celle de la population. Et que va encore penser la population qui vit à proximité de ces soi-disant « cours d’eau naturels » ? Qu’elle va devoir aussi être déplacée pour que la nature reprenne sa place ? L’Etat focalise sur des sujets inopportuns pour l’heure ! », s’insurge l’élue qui insiste par ailleurs sur le fait que les ravines ne sont pas toutes naturelles, certaines ayant été construites par l’homme pour éviter les débordements et faciliter l’évacuation des eaux pluviales.
L’élue en charge des question d’environnement à la Collectivité rajoute qu’elle met un point d’honneur à faire nettoyer les ravines et à entretenir celles qui sont situées à proximité des habitations, d’une part pour éviter les débordements en cas d’épisodes pluvieux et d'autre part pour éviter la prolifération des moustiques, vecteurs de maladies dont la dengue.