Focus sur les futurs aménagements du Galion
L’idée est que les saint-martinois puissent se réapproprier ce lieu et bénéficier d’aménagements adaptés à la baignade pour les enfants et aux retrouvailles familiales, tout en respectant et en préservant la nature environnante.
UN AMÉNAGEMENT EN TROIS TEMPS
Le projet, lancé avant l’été, sera composé de trois lots. Le premier consiste en la démolition des murets récents, le débroussaillage et le nettoyage du site, pour partie, car déjà bien avancé grâce aux interventions des bénévoles de l’association Clean St Martin. La seconde phase concernera le terrassement, la voirie et les réseaux divers ; l’impératif étant de revenir au plus près de la zone naturelle et de ne rien créer en “dur”, sauf la route, qui sera simplement re-compactée pour l’aplanir. Enfin, la dernière étape sera la constructions de cinq carbets de pique-nique, d’un abri à poubelles, de deux toilettes sèches et d’un deck en bois pour la restauration. L’ensemble sera balisé par des panneaux indicateurs.
LA PART BELLE AUX LOISIRS
Une aire de stationnement d’une centaine de places, en retrait de la plage, ainsi qu’une zone de parking pour les autobus (le site est aussi utilisé pour les sorties scolaires) seront délimitées par des pieux en bois et des clôtures basses, toujours en bois, guideront les usagers vers la plage, en toute sécurité.
L’accès au plus près de la plage sera quant à lui fermé et seuls les pêcheurs et le club de surf disposeront d’une clé pour l’ouvrir. Deux terrains de beach-volley sont également prévus ainsi qu’une aire de jeux pour les enfants. Un projet de restaurant ambulant, mais écologique, devrait lui aussi voir le jour en parallèle de ces aménagements.
Ces réalisations, typiques de celles menées par le Conservatoire, est cofinancé par le contrat de développement à hauteur de 80% pour l’État et de 20% pour le Conservatoire du Littoral. La Réserve naturelle, qui gère les terrains du Conservatoire, est de son côté chargée de végétaliser la zone. Le coco palme, le gommier, le raisinier et l’acajou feront partie des essences qui seront plantées avec des spécimens d’une hauteur de 1.60 mètres à 2 mètres.