Le PPRN n’en finit pas de faire des vagues...
Pour Louis Mussington, également élu de l’opposition, « toute cette mascarade doit se terminer. La population n’est pas prête à accepter n’importe quoi et le président Gibbs doit maintenant être clair avec la population et se positionner. Toutes ces incertitudes proviennent du fait que la Collectivité ne détient pas la compétence environnement. Il faut mener un combat pour récupérer cette compétence et nous aurons ainsi la maîtrise de notre foncier ».
Le sujet du nouveau PPRN n’en finit pas de créer des tensions sociales et de l’avis de tous, nous n'en sommes qu'au début...
Des décisions prises par la préfecture qui attisent encore la colère de la population qui souhaite être informée et actrice des tenants et des aboutissants du nouveau Plan de Prévention des Risques Naturels qui devra prendre effet au 1er janvier prochain. « La première séance publique s’est faite en catimini, sans que nous ayons été informés de la tenue de cette réunion. La seconde a été le fiasco que l’on sait, et la préfecture nous avait assurés qu’elle allait être reconduite. Et par voie de presse, on apprend le report de la 3e séance publique pour des raisons de devoir de réserve eu égard aux prochaines élections européennes ? Il nous apparaît évident que la seconde réunion semble être actée, et la préfecture souhaite passer directement à la 3e séance publique… A quoi joue l’Etat avec nous ? », nous indiquent des personnes parmi la centaine réunie vendredi dernier en fin d’après-midi devant les locaux du Conseil de quartier de Quartier d’Orléans.
AMBIANCE CONFUSE
En effet, en cette fin de journée de vendredi dernier, une réunion devait se tenir entre les membres du Conseil de quartier. Certains pensaient y voir le secrétaire général de la préfecture qui viendrait leur parler du PPRN. Or, du côté de la préfecture, rien en ce sens n’avait été prévu. Jean-David Richardson, représentant du Conseil de quartier n°2, présent également vendredi soir à Quartier d’Orléans, nous informait que « suite à une récente rencontre entre les représentants des conseils de quartier et le secrétaire général de la préfecture, Michael Doré, il a été acté que des réunions soient organisées à huis clos au sein de chacun des conseils de quartier, afin qu’ensuite dans chacun des quartiers on puisse informer la population des mesures qui devront être préconisées. Dans mon quartier, le N°2, la réunion doit avoir lieu la semaine prochaine. Je pense que c’est une bonne chose pour qu’ensuite nous puissions apporter les informations à la population. Mais il y a des élus irresponsables qui tentent de récupérer politiquement cette question et sèment le trouble dans l’esprit des populations », nous indiquait-il.
RÉUNIONS PUBLIQUES OU PRIVÉES ?
L’élu de l’opposition Jules Charville, également présent devant la maison de quartier de Quartier d’Orléans, nous expliquait quant à lui que « des réunions au sujet du PPRN avaient effectivement été prévues entre la préfecture et les conseils de quartier, mais sans préciser si ces réunions allaient être privées ou publiques. Or, chacune de ces réunions doivent être publiques et non pas tenues à huis clos », s’exclame-t-il. Et également de dénoncer que « la seconde séance publique du PPRN semble avoie été entérinée par l’Etat, et cela n’est pas acceptable ».
« RÉCUPÉRER LA COMPÉTENCE ENVIRONNEMENT »
Pour Louis Mussington, également élu de l’opposition, « toute cette mascarade doit se terminer. La population n’est pas prête à accepter n’importe quoi et le président Gibbs doit maintenant être clair avec la population et se positionner. Toutes ces incertitudes proviennent du fait que la Collectivité ne détient pas la compétence environnement. Il faut mener un combat pour récupérer cette compétence et nous aurons ainsi la maîtrise de notre foncier ».
Le sujet du nouveau PPRN n’en finit pas de créer des tensions sociales et de l’avis de tous, nous n'en sommes qu'au début...