Pour l’interdiction des plastiques à usage unique
Selon l’association écologique Sint-Maarten Nature Foundation, au moins neuf millions de tonnes de plastiques polluent chaque année les océans. Un taux qui a été multiplié par 100 au cours des quarante dernières années.
L’association considère que si les tendances actuelles se maintiennent, d’ici 2050 il y aura plus de plastiques que de poissons dans les océans.
La Fondation assure que les sacs en plastique à usage unique, les pailles, les tasses, les couverts, et autres contenants pour aliments en polystyrène sont parmi les produits les plus nocifs pour l’environnement de notre l’île. Ces produits ne sont pas biodégradables et restent dans l’écosystème et les océans, ce qui a des répercutions sur l’environnement, les animaux et les humains. Par ailleurs, le plastique libère des produits chimiques nocifs qui, lorsqu’il se décompose en petits morceaux, sont ingérés par la faune marine et éventuellement par l’homme.
Les bars restaurants Topper’s ont décidé d’utiliser uniquement des produits réutilisables et biodégradables au lieu de produits à usage unique, et la Fondation a récemment déclaré que plusieurs autres entreprises, comme le Dinghy Dock Bar, le Buccaneers Beach Bar, le Lagoonies ou encore le Coconut Reef Tours, avaient déjà opté pour des produits de remplacement réutilisables et biodégradables.
Le directeur exécutif de COCI, Anastacio Baker, a précisé qu’il était judicieux, sur le plan commercial, de supprimer les matières plastiques à usage unique et de les remplacer par des produits réutilisables et biodégradables. Le responsable de COCI félicite les commerces qui ont pris l’initiative de passer au vert, et encourage les autres entreprises à faire de même afin de réduire l’empreinte carbone.
Avec une économie basée sur le tourisme, abandonner les produits à usage unique représente un investissement pour l’avenir du territoire. Et d’encourager les consommateurs à utiliser des sacs à provision réutilisables,
« car cela bénéficiera non seulement à vous, mais également à l’environnement ». Anastacio Baker encourage « vivement » les pouvoirs exécutif et législatif à agir rapidement pour interdire les plastiques à usage unique et à promouvoir des alternatives respectueuses de l’environnement, « dans l’intérêt de l’économie axée sur le tourisme et de l’image de la destination ».