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Condamné à de la prison ferme pour des faits de harcèlements et de violences sur son ex-compagne

26 November 2018
E.A., 35 ans, agent des services techniques de la Collectivité, était convoqué pour y être jugé en comparution immédiate mercredi dernier, après avoir été placé en détention provisoire pour avoir harcelé et malmené son ex-concubine, sur son lieu de travail puis à son domicile.

Après 12 ans de vie commune, E.A. et sa compagne, se séparent en février de cette année. Ils ont deux enfants ensemble, de 11 et 8 ans. Une séparation mal vécue par E.A. qui depuis, ne cesse de réitérer des actes de malveillance, harcèlements, insultes et violences morales à l’endroit de son ex-compagne, à son domicile et sur son lieu de travail. Déjà condamné le 19 octobre dernier à 6 mois avec sursis avec obligation de soins pour son addiction à l’alcool pour des faits similaires alors que son ex-compagne était allée déposer plainte, il était interdit de se rendre sur son lieu de travail ainsi qu’à son domicile. Une interdiction qu’il a enfreint les 8 et 9 novembre derniers, en retournant d’abord sur son lieu de travail pour lui proférer des insultes, lui cracher dessus et jeter de la bière sur elle, puis à son domicile pendant la nuit qui a suivi, où il a tambouriné violemment à la porte et a continué ses insultes. 

Des personnes présentes sur le lieu de travail de la victime ont pu attester des faits dont ils ont été témoins, en l’occurrence le patron de la victime et également l’agent de sécurité présent sur le secteur où la femme travaille. 

PROTÉGER LES FEMMES EN DANGER

A la barre, E.A. explique qu’il souhaitait remettre à son ex-femme la liste des cadeaux à faire pour leurs enfants, et que cette entrevue a dégénéré sans qu’il ne puisse expliquer pourquoi.  Deux enfants qui semblent pour le tribunal être une « excuse », aucun des deux n’a été reconnu par E.A. à l’état civil.  « Monsieur E.A. fait partie de ces hommes qui estiment que même séparée d’eux, leur ex-femme leur appartient toujours. C’est le schéma classique : harcèlement, violences…. » estimait le vice-procureur Octuvon-Basile, précisant que le rôle du ministère public est de protéger cette femme qui est en danger et requérait 8 mois de prison avec un mandat de dépôt. Le tribunal a suivi ces réquisitions et est entré en voie de condamnation en prononçant 8 mois de prison ferme et un mandat de dépôt. E.A. dort en prison depuis mercredi dernier. Quant à son ex-compagne et leurs deux enfants, ils peuvent maintenant dormir sur leurs deux oreilles..