Grande campagne de stérilisation de chiens ce samedi 25 mai

CROISSANCE QUASI-EXPONENTIELLE DES CHIENS ERRANTS

Ils sont une multitude depuis longtemps, et de plus en plus nombreux, depuis l’ouragan Irma. Pour endiguer ce nombre croissant de chiens errants, la seule et unique solution consiste en la stérilisation. Les chiennes peuvent avoir plusieurs portées par an. Au moins deux. Et elles peuvent aussi donner naissance jusqu’à 10 chiots par portée, voire plus… 
C’est une croissance quasi-exponentielle à laquelle le territoire s’expose si aucune conscience collective n’est prise. En stérilisant son animal de compagnie, les bienfaits sont évidents. En premier lieu, les mâles stérilisés ne fugueront plus à la moindre odeur de chienne en chaleur se trouvant dans son périmètre. En second lieu, les chiens stérilisés, mâles et femelles ne peuvent plus se reproduire. 

UN FREIN À LA STÉRILISATION, SON COÛT

Seulement voilà, la stérilisation de son animal de compagnie a un coût : en moyenne entre 150 et 180 euros. Pour beaucoup, cet acte n’est pas une priorité. C’est pourquoi l’association I Love My Island Dog organise demain une journée où elle se rend dans les quartiers pour offrir aux propriétaires de chiens des bons de stérilisation qui ne coûtent que 25 euros, en contrepartie des carnets de vaccination à jour et de la preuve d’une identification électronique. L’association prendra à sa charge la différence des frais de stérilisation. I Love My Island Dog offre également des cadeaux pendant cette journée : collier, laisse, shampooing anti-puces, croquettes… Une belle opportunité à ne pas laisser passer. 

L’IDENTIFICATION, UNE OBLIGATION POUR LE PROPRIÉTAIRE DE L’ANIMAL

Et l’association espère ainsi faire d’une pierre deux coups : une stérilisation à moindre coût contre la preuve de l’identification de l’animal ainsi que de son carnet de vaccination à jour. En effet, des chiens errent en pagaille sur le territoire. Certains n’ont pas de maîtres et sont nés dans la rue. D’autres, des fugueurs, ont des maîtres. 
Malheureusement, quand ces chiens sont trouvés et amenés chez les vétérinaires, impossible de retrouver leur maître, car ils ne sont pas identifiés par une puce électronique ou un tatouage. Cette identification est pourtant un acte obligatoire pour tout propriétaire d’animal domestique. « Après Irma, des centaines de chiens ont été abandonnés. 
Parmi ceux-ci, nous n’avons pu retrouver que cinq familles, grâce à l’identification de l’animal. Ces familles étaient parties en France métropolitaine immédiatement après le cyclone et n’ont pas pu emmener avec elles leur animal de compagnie. 
Nous avons pu leur expédier leur chien, mais cela ne représente que 5 familles ! C’est vraiment trop peu ! Si les chiens avaient été identifiés, nous aurions pu retrouver leur maître et les aurions expédiés », raconte amèrement Ursula de l’association I Love My Island Dog, qui se bat au quotidien depuis une quinzaine d’années pour les chiens errants. Ursula est fatiguée de constater que cela va de mal en pis…. 
« Nous avons perdu notre refuge avec Irma. Pour chaque chien errant recueilli, c’est à chaque fois une course contre la montre pour trouver dans le meilleur des cas une famille d’adoption, et dans un moindre mal, une famille d’accueil en attendant l’adoption. 
Pendant les périodes de captures de chiens errants réalisées régulièrement par la fourrière, c’est dramatique. Il est vraiment très rare que l’un des chiens capturés soit identifié. 
Nous avons heureusement un réseau important, via Facebook, de gens qui nous suivent et via ce réseau, nous parvenons parfois à retrouver les propriétaires. Mais si les chiens étaient systématiquement identifiés, les choses seraient bien plus faciles… ». Pourtant, l’identification est devenue une obligation légale depuis 1999 et concerne tout animal âgé de plus de 4 mois. Les contrevenants sont passibles d’une amende de 750 euros. 
Alors venez en nombre rejoindre les équipes de I Love My Island Dog qui viennent à votre rencontre dans les quartiers. Vous contribuerez ainsi à la diminution des chiens errants sur le territoire.