Journée nationale de la Laïcité : un évènement important pour les jeunes élèves
Le lundi 9 décembre, dans le cadre de la Journée nationale de la Laïcité, avait lieu au collège Mont des Accords une réflexion partagée par les élèves de toutes les classes de CM2 de Saint-Martin et la classe de 6e du collège Mont des Accords. Des prises de parole des officiels ont ponctué les temps d'échanges des élèves.
Depuis la loi du 24 août 2021, la Journée nationale de la Laïcité est institutionnalisée et célèbre la promulgation de la loi du 9 décembre 1905, sur la séparation de l'Église et de l'État.
Pour Harry Christophe, vice-recteur et chef du service de l'Éducation nationale des Îles du Nord, cela est l’occasion d’insister sur ce principe de vie commune, « pour remettre un certain nombre de principes en avant, notamment sur la question des signes ostentatoires de pratiques religieuses, qui était devenue au niveau national une vraie question ».
Le vice-recteur considère qu’il y a eu une véritable appropriation de ce sujet de la part des élèves, qui a permis de mettre en place tout ce qui permet aux élèves « de vivre ensemble, en communauté et en se respectant mutuellement ».
Dans les Îles du Nord cette journée est célébrée depuis 2022, tout d’abord à Quartier d’Orléans, ensuite à Saint-Barthélemy et cette année au Collège Mont des Accords.
La sous-préfète et directrice de cabinet, Marie Hildegarde Chauveau, assure que c’est une journée extrêmement importante et fondamentale, car elle commémore la loi de 1905 relative à la séparation de l’Église et de l’État. Lorsqu’on est dans une école, « on ne montre pas sa religion, puisque c’est un endroit laïque
(…) Une loi extrêmement importante qui fait partie des grandes valeurs républicaines ».
Pour la représentante de l’État, la Laïcité, est le 4e pilier de l’édifice républicain, avec la Liberté, l’Égalité et la Fraternité qui sont les trois grandes valeurs de la devise française. Elle assure que la laïcité ce n’est pas « nier en bloc l’existence de religions ou ne pas avoir de religion ». En précisant que dans la sphère privée on a le droit de croire, ou de ne pas croire, en ce que l’on veut, mais dans la sphère publique, « la religion n’intervient pas, les lois de la République ne sont pas les lois de Dieu (…) C’est très important à comprendre, et c’est vital pour exercer sa citoyenneté pour les jeunes enfants qui sont présents ici aujourd’hui et qui seront bientôt des citoyens à part entière ».