Semaine de l’Emploi Maritime
La présence de Métimer pour une telle journée est une évidence !
Dans un forum des métiers de la mer, Métimer se devait d’être présent. Nous faisons partie aussi de ceux qui l’ont pensé, amélioré… Mais c’est encadré par le Pôle Emploi dans le cadre de l’Economie Bleue et tout ce qui a été fait par l’Etat au niveau national et des Outre-mer. Donc, pendant une semaine il y a eu des séminaires un peu partout et aujourd’hui à Saint-Martin.
Bülent Gülay, président de Métimer
Que propose Métimer aux personnes qui viennent ?
Métimer fait de la sensibilisation aux jeunes et aux personnes qui sont intéressés par la mer ou à la recherche d’un métier. Ces personnes étaient invitées à venir voir tout ce que le nautisme propose comme métiers. Des métiers qui sont nombreux et que beaucoup de gens ne connaissent pas, par exemple un plombier peut très bien travailler dans un bateau, tout comme un mécanicien, un électricien… Les métiers sont très nombreux sur les bateaux. Sans compter la partie navigation, un volet où il y a différents brevets qui demandent des formations, et nous sommes là pour leur expliquer également les différentes formations et les diplômes qu’ils proposent et les démarches et les prérequis nécessaires pour pouvoir se former et y accéder.
Marjorie Guyon, directrice de l’association Yon a Lot
Pourquoi Yon a Lot est à Saint-Martin ?
Yon a Lot est un centre de formation et d’insertion. Aujourd’hui, nous sommes à Saint-Martin à la demande du Pôle Emploi de Saint-Martin. Nous avons été primé au concours national de la Fondation EDF pour le projet Kanawa qui est de mettre en place des ouvriers côtiers à Saint-Martin.
On sait que Saint-Martin a beaucoup souffert par rapport à Irma et à Maria et nous avons déjà l’expertise sur Sainte-Anne en Guadeloupe pour préserver le littoral, créer des vocations à l’animation pour vulgariser la protection de l’environnement, la faune et la flore, mais aussi valoriser le travail de l’artisanat dû à la ressourcerie du littoral. Donc des ouvriers côtiers qui, aujourd’hui, seront des ambassadeurs pour la préservation de l’île, et ces personnes seront en formation pendant cinq mois et elles auront toutes les ressources pour pouvoir devenir de grands professionnels de la protection de l’environnement.
Quand va commencer cette formation ?
Actuellement, nous sommes dans la phase de positionnement, de connaissance du public. Nous avons des demandeurs d’emploi, des hommes des femmes, des personnes en situation de handicap, des jeunes et des moins jeunes. Si cela suit son déroulement normal, avec une quinzaine de personnes en formation, nous pouvons démarrer fin avril.
Quel type de public est visé par cette formation ?
Dans un premier temps, nous sommes ouverts aux demandeurs d’emploi, cela dit, toutes les personnes qui seraient intéressées par ces métiers innovants et futuristes, puisqu’ils n’existent pas encore sur le territoire, peuvent nous contacter et nous étudierons les candidatures au cas par cas.
Sabrina Rivère, directrice Initiative Saint-Martin Active
Pourquoi Initiative Saint-Martin Active est présente à ce forum sur la Semaine de l’Emploi Maritime ?
Initiative Saint-Martin Active soutient toute l’économie et il était important pour nous d’être présent pour valoriser la création d’entreprise dans tout le plan maritime de l’économie.
Quel est le profil du public qui est venu vous voir ?
On a un public divers et varié. Ca peut très bien être sur le tourisme pur de la restauration, puisque la restauration sur la plage existe. Il y a eu des personnes qui veulent monter des watersports, des structures de personnes qui voudraient investir dans des bateaux pour partir en pêche. Donc on est sur une économie plutôt mixte, mais toujours en lien avec la mer.
Vous avez eu beaucoup de visiteurs ?
Sur l’ensemble du forum il y a eu pas mal de monde, et personnellement j’ai vu une trentaine de personnes intéressées par la création d’entreprise. C’est plutôt positif. Ensuite, il y a quelques freins, ce qui est assez classique. Généralement ces personnes ont besoin de financement, et aujourd’hui on sait bien que les banques sont assez frileuses.
C’est le seul problème rencontré ?
Il y a aussi un petit souci que je tiens à souligner aujourd’hui, c’est un problème avec les assurances. Il faut vraiment que les acteurs se mobilisent pour dire à toutes nos sociétés d’assurances, « venez assurer à Saint-Martin. On n’est pas des parias, on a vraiment besoin d’assurer nos activités ». C’est un vrai souci, parce que sans assurance, on ne peut pas financer.