Une semaine sous tension
LUNDI, MOUVEMENT DE PROTESTATIONS DES SERVICES TECHNIQUES DE LA COM
Dès hier matin, les agents des services techniques de la Collectivité, environ 70 personnels entamaient un débrayage de leurs postes de travail, protestant contre des conditions de travail toujours dégradées près d’un an et demi après le passage de l’Irma, mais a priori également contre les instances qui ne seraient pas tenues régulièrement. Ils pointeraient également du doigt les quatre chargés de missions dépêchés par l’Agence Française de Développement (AFD) afin d’assister la Collectivité dans des chantiers relatifs à la reconstruction, notamment pour les établissements scolaires. Des personnels mis à disposition de la Collectivité par l’AFD et rétribués par cette même AFD. Les agents auraient envisagé hier matin d’être dans les rues ce mardi matin, et de se rendre à l’Hôtel de la Collectivité afin d’y rencontrer le président Gibbs. Daniel Gibbs est donc allé à leur rencontre dans la journée d’hier et s’est réuni avec la délégation syndicale afin d’avancer sur les protocoles d’accord. Tout semblait rentré dans l’ordre dans l’après-midi d’hier.
Les services techniques de la Collectivité, à Galisbay.
PRÉAVIS DE GRÈVE ILLIMITÉ À LA CUISINE CENTRALE
Demain, mercredi matin, il risque également d’y avoir des perturbations sur la RN7, au niveau de la ligne droite de Grand Case. A L'appel des syndicats UTC-UGTG, les agents de la Caisse Territoriale des Œuvres Scolaires (CTOS) ont déposé un préavis de grève illimité à compter de ce mercredi 31 janvier. Ils protestent toujours contre la fin de contrat signifiée à 16 agents le 1er décembre dernier. Et malgré la rupture du contrat avec la CTOS, les agents ont continué depuis cette date à se rendre à leur poste de travail. Un conflit qui risque d’être musclé si les parties n’entrent pas en voie de négociation. Pour mémoire, les agents de la CTOS avaient débrayé de leur poste de travail et bloqué l’accès à la Cuisine Centrale le 2 décembre dernier pour ces mêmes raisons. Ils avaient dès le lendemain repris le travail dans l’attente des négociations avec le président de la Collectivité et la Présidente de la CTOS. Ils ont depuis, déposé en préfecture un préavis de grève illimité.
Les repas scolaires ne seront donc pas assurés pendant la période du mouvement social, la Collectivité demande alors aux parents des élèves de venir récupérer leurs enfants pendant la pause méridienne ou bien de leur préparer un panier-repas qu’ils pourront manger au sein de leur école.
Photo d'archives: les agents de la CTOS bloquaient le site le 2 décembre dernier.
LA CITÉ SCOLAIRE TOUJOURS EN CHANTIER
Enfin, le ton pourrait encore monter à la Cité Scolaire où le chantier relatif aux six classes mobiles côté collège qui devait être achevé le 31 janvier, soit jeudi prochain, ne le sera sans doute pas. En effet, le chantier serait aujourd’hui à l’arrêt, les finitions inachevées, et en attente du passage de la commission de sécurité.
La communauté éducative qui est en attente depuis de longs mois que s’achève cette première phase de construction des classes mobiles, pourrait bien une nouvelle fois perdre patience. Les emplois du temps des élèves ne cessent d’être modifiés et devraient encore l’être avec la mise en service des 6 classes mobiles du collège, puis avec l’implantation des 4 classes mobiles au niveau du lycée. Les conditions de sécurité pour l’accueil des élèves sont sans cesse remises en question et le ras le bol général se fait chaque jour plus prégnant. Le Collectif Parents Elèves Enseignants (PEP) était toujours hier en attente d’informations plus précises quant à la fin de cette première tranche de travaux.
Une semaine qui s’annonce donc chargée et sous tension pour les élus de la Collectivité.
Photo d'archive (début janvier 2019) : le chantier de la Cité scolaire accuse encore des retards