Grève à la Collectivité : statu quo
Par Ann Bouard
30 July 2021
Presque un mois que les services de la Collectivité sont bloqués. Après cinq tentatives de négociations, infructueuses, une sixième rencontre entre grévistes et élus, avait lieu hier et s’est à nouveau soldée par un échec. Le syndicat UNI.T978 qui a déposé le préavis de grève assorti de trente revendications est désormais rejoints par d’autres organisations locales. Le débat semble prendre une dimension politique.
Depuis mardi dernier, l’Union du Peuple Travailleur, Saint Martin Resistance, Soualiga United et GrassRoots ont en effet affiché leur soutien à UNI.T978. La Collectivité, en la personne de son Président et de plusieurs élus, a cependant indiqué être toujours ouverte au dialogue pour sortir de cette crise. Du côté d’UNI.T978, le secrétaire général, Albert Lake, porte-parole des grévistes, maintenait sa position sur la première demande qui bloque toute avancée sur les autres revendications, à savoir le départ de la Directrice Générale des Services.
Hier, la Collectivité a renouvelé sa demande de levée du blocage de la rue, « pour la reprise d’un dialogue serein et conforme aux prérogatives du syndicat ». Le dialogue semble par conséquent dans une impasse. D’autant qu’en fin de journée, un communiqué signé par Soualiga United Collectif, Soualiga Grassroots Movement et CGTG indiquait « accorder cinq jours au Président de la Collectivité et à son équipe pour régler l’essentiel de ces problèmes dans l’intérêt et le respect de la population. Après ce délai nous tiendrons la population informée des actions à entreprendre pour se faire respecter».
Hier, la Collectivité a renouvelé sa demande de levée du blocage de la rue, « pour la reprise d’un dialogue serein et conforme aux prérogatives du syndicat ». Le dialogue semble par conséquent dans une impasse. D’autant qu’en fin de journée, un communiqué signé par Soualiga United Collectif, Soualiga Grassroots Movement et CGTG indiquait « accorder cinq jours au Président de la Collectivité et à son équipe pour régler l’essentiel de ces problèmes dans l’intérêt et le respect de la population. Après ce délai nous tiendrons la population informée des actions à entreprendre pour se faire respecter».
Ann Bouard