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Pêcheurs à la dérive : l'intervention de la SNSM

Par Ann Bouard
18 February 2022
Mercredi 9 février, la station SNSM de sauvetage en mer de Saint-Martin est appelée pour porter secours à un navire de pêche, à la dérive depuis plusieurs jours.
Le bateau de de 9,90m, parti de la Guadeloupe, était tombé en panne électrique et panne moteurs loin des côtes dans l'Atlantique. Il n’avait donc plus de VHF, ni de réseau téléphonique, et n'avait aucun moyen pour alerter qu’il était “non-manoeuvrable”.
Les quatre personnes à bord ont continué à pêcher, en se laissant dériver et en allumant leur téléphone portable quelques minutes chaque heure pour essayer de capter un réseau. Au bout de plus de 48 h, ils sont finalement arrivés à joindre leur armateur qui a aussitôt contacté le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage des Antilles-Guyane (CROSS-AG) pour demander assistance.
Il n’y avait pas d’urgence mais ils avaient besoin d’un remorquage vers le port le plus proche, qui s’avérait être Saint-Martin puisqu’ils se trouvaient alors à une quinzaine de miles environ à l’est de l'île de Tintamarre.
A 10h30, cinq bénévoles de la SNSM appareille avec la vedette SNS 129. Après trois heures de navigation vers une position finalement erronée, car le bateau en difficulté et sans électronique ne pouvait pas transmettre sa position exacte, l’équipage localise enfin le navire de pêche et le prend en remorque. La vedette rentre à petit vitesse en tractant le bateau et atteint Marigot à 18h15.
Le bateau est mis en sécurité au mouillage en baie de Galisbay, et deux pêcheurs montent sur la SNS 129 afin d’aller à terre avec eux pour aller chercher un mécanicien qu’ils connaissent à Sandy Ground, car ils veulent réparer leur bateau au plus vite pour repartir pêcher aussitôt !
La vedette SNS 129 est de retour à son poste d'amarrage de la Marina Fort-Louis à 18h35, et les équipiers bénévoles peuvent enfin rentrer chez eux, après avoir passé plus de sept heures en mer, pour porter assistance à ces pêcheurs à la dérive en plein océan. Bravo à eux.
Ann Bouard