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Un Comité Cyclisme à Saint-Martin en 2025

Par Ann Bouard
02 April 2024

L'objectif du déplacement, de quelques heures à Saint-Martin jeudi dernier, du président de la Fédération Française de Cyclisme, Michel Callot, était d’initier la procédure qui permettrait au comité de cyclisme de Saint-Martin d’acquérir son autonomie en tant que comité de plein exercice. Une démarche qui devrait devenir réalité en février 2025.

Pour que le Comité Cyclisme fonctionne en pleine autonomie, il faut un calendrier et respecter des critères précis, a rappelé Michel Callot en préambule de la réunion qui se tenait à la Collectivité en présence du président, des élus, des présidents du CESS et du CTOS et des responsables de différents clubs. Épaulés par les présidents des comités régionaux Antilles-Guyane, les responsables du cyclisme de Saint-Martin devront mettre en place un plan d’actions visant à démontrer que le cyclisme local peut se prendre en mains pour développer les actions fédérales et appréhender tout le travail administratif qu’engendre un comité de pleine autonomie. Lors du prochain congrès de la FFC en février 2025, le Comité Cycliste de Saint-Martin pourra certainement être effectif, a annoncé Michel Callot.

L’accompagnement mis en place depuis 18 mois par la FFC devra donc perdurer une année encore, notamment pour travailler sur le problème des statuts. Cette démarche collégiale, implique que tous les membres des clubs se réunissent pour mettre le comité sur pied. Cette évolution du cyclisme est suivie de près par les élus de la FFC et le Comité de Guadeloupe a été averti de la démarche. Pour Michel Callot, c’est un dossier qui doit être travaillé en concertation. Les liens entre les îles sont importants, même s‘il faut les améliorer, car il ne faut pas isoler Saint-Martin de ses voisins.

CE QU’ILS EN PENSENT…

Louis Mussington : « si en politique, la volonté est d’aller vers plus d’autonomie, il faut qu’il en soit de même pour le sport. Je souhaite que les prises de décisions et les budgets soient déterminés à Saint-Martin ».

Dominique Démocrite-Louisy, 3e vice-présidente de la Collectivité : « un enfant ne peut s’épanouir s’il n’a pas une activité sportive. Il faut aussi parler d’économie, car le sport crée de l’emploi ».

Alain Gros-Desormeaux, président du Comité Territorial Olympique et Sportif: « C'était une nécessité ! Le CTOS sur le territoire va permettre de débloquer beaucoup de choses pour arriver à une certaine autonomie ».

Marc Ménard, président du Centre d'Excellence et d'Éducation par le Sport (CEES): « C'est d’abord une volonté politique que l’on a exprimée dans les faits avec la création du CTOS, qui permet d’entrer dans les dispositifs français. La machine est en route ! ». 
Ann Bouard