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Alerte rouge pour mauvaise qualité de l’air sur l’archipel Guadeloupéen

21 September 2018

Depuis mercredi, la préfecture de Guadeloupe a déclenché pour l’ensemble de l’archipel de la Guadeloupe la procédure d’alerte rouge pour une très mauvaise qualité de l’air. La journée de jeudi, l’alerte était à son maximum, au niveau 10.

Une très mauvaise qualité de l’air principalement liée à un important banc de brume de sables qui traverse les territoires, mais aussi à l’activité humaine (combustion d’énergie fossile, moyens de transport, activités industrielles…). 

QUID DES ILES DU NORD ?

A ce niveau d’alerte, il est recommandé aux catégories de la population particulièrement vulnérables (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, asthmatiques) et sensibles (personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou s’accroissent lors des pics) d’éviter les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe ; d’éviter les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur. En cas de gêne respiratoire ou cardiaque (essoufflement, sifflements, palpitations...) il est vivement conseillé de consulter un médecin. 
Pour les deux Iles du Nord qui ne font pas partie administrativement de l’archipel de la Guadeloupe, si on constate également la présence depuis mercredi d’une importante brume de sable, il n’existe toutefois pas sur ces territoires de dispositif de mesure de la qualité de l’air.  Contacté, Gwad'Air, l’organisme chargé de contrôler la qualité de l’air, nous informait néanmoins que depuis 2017 les Iles du Nord faisaient à nouveau partie du Programme Régional de Surveillance de la Qualité de l’Air (PRSQA) et qu’une surveillance locale avait lieu par extrapolation des systèmes de modélisation.