Cati Burnot s’expose …
Par Ann Bouard
25 June 2021
C’est le cadre idyllique de la Villa Coralia perchée sur les hauteurs des jardins de la Baie Orientale qui servira d’écrin à cette exposition de l’artiste Cati Burnot. L’occasion de rencontrer cette peintre qui explore l’univers et les émotions, à sa manière.
Des études médico-sociales, une école d’infirmière, une formation de technico-commerciale, des années sur le terrain pour vendre du matériel ORL …tout ça pour plaire à son militaire de père qui avait décrété, « un métier d’abord, ce qui te plait après ». Mais ce qui lui plait depuis toujours, l’art, devient vite l’essentiel. Elle suit les cours de la fac d’arts plastiques en auditrice libre, puis ceux de l’école des Beaux-Arts en cours du soir tout en faisant des remplacements dans le paramédical. Puis c’est la découverte du faux-bois et du faux-marbre. Elle intègre une école à Bruxelles dont elle sort major avec la médaille d’or. «Une époque formidable» avoue-elle.
Du Japon à Saint-Martin
Le tournant vers une vie exclusivement consacrée à l’art s’opère presque par hasard. Une copine photographe part au Japon et lui propose de l’accompagner. Elle postule alors pour une exposition là-bas. Elle est retenue parmi les 150 exposants. Elle emprunte de l’argent et s’envole le 13 septembre 2001, deux jours après l’effondrement des tours, seule, car la copine a changé d’avis ! Sur place elle sera l’artiste qui vendra le plus de toiles. A son retour elle prend contact avec la maison des artistes, elle est officiellement artiste peintre. Elle enchaine les expos, les galeries, les salons … elle est partout où cela lui semble intéressant pour se faire connaître. Mais le Japon reste une partie d’elle-même, elle y retournera six fois tant elle aime cet univers.
Globe-trotteuse, elle passe trois ans au Sénégal, puis trois en Martinique et découvre Saint-Martin lors d’une pause vacances. Comme pour beaucoup, l’effet magique de l’île opère. En 2014, elle s’installe. Mais Saint-Martin fonctionne différemment du reste du monde. Moins de galeries, moins d’expos, elle s’adapte. Elle fait l’un des premiers pans de mur du Mercure (Hommage Hôtel), une résidence d’artiste dans une école maternelle, une expo à Lapierre’s Marble, dans des restos, rejoint Arts Lovers … et se nourrit de sa peinture.
Son travail sur le marbre et sur le bois lui ont enseigné la maîtrise de la matière, à faire plus beau que la nature, à oublier les formes et la géométrie. Sa palette de couleurs, elle la définit le matin, en fonction de son humeur. Son travail est ce qu’elle est, avec parfois des hésitations, des doutes. Les critiques, même les bonnes, la paralysent. Un travail de lâcher-prise doit alors se faire pour qu’elle retrouve toute sa liberté d’expression.
Abstrait, végétal, cosmique, corps de femmes, … difficile de définir avec des mots l’essence de ses toiles. Elle le dit, elle fait la moitié du chemin, à ceux qui regardent ses peintures de faire l’autre et de s’imaginer des histoires. « Ma toile, c’est une mise à nu, mais les histoires des gens aussi. L’équilibre est rétabli ».
Globe-trotteuse, elle passe trois ans au Sénégal, puis trois en Martinique et découvre Saint-Martin lors d’une pause vacances. Comme pour beaucoup, l’effet magique de l’île opère. En 2014, elle s’installe. Mais Saint-Martin fonctionne différemment du reste du monde. Moins de galeries, moins d’expos, elle s’adapte. Elle fait l’un des premiers pans de mur du Mercure (Hommage Hôtel), une résidence d’artiste dans une école maternelle, une expo à Lapierre’s Marble, dans des restos, rejoint Arts Lovers … et se nourrit de sa peinture.
Son travail sur le marbre et sur le bois lui ont enseigné la maîtrise de la matière, à faire plus beau que la nature, à oublier les formes et la géométrie. Sa palette de couleurs, elle la définit le matin, en fonction de son humeur. Son travail est ce qu’elle est, avec parfois des hésitations, des doutes. Les critiques, même les bonnes, la paralysent. Un travail de lâcher-prise doit alors se faire pour qu’elle retrouve toute sa liberté d’expression.
Abstrait, végétal, cosmique, corps de femmes, … difficile de définir avec des mots l’essence de ses toiles. Elle le dit, elle fait la moitié du chemin, à ceux qui regardent ses peintures de faire l’autre et de s’imaginer des histoires. « Ma toile, c’est une mise à nu, mais les histoires des gens aussi. L’équilibre est rétabli ».
Rendez-vous avec Cati ce dimanche
Ce dimanche 27 juin, Cati accueillera les visiteurs, de 15h à 20h, à la villa Coralia pour présenter ses toiles. Dix-sept d’entre elles resteront à demeure pour le plaisir des yeux des personnes qui séjournent dans les lieux (la villa se loue pour des séjours vacances, mais aussi pour des mariages ou autres fêtes). Une dizaines d’œuvres supplémentaires seront à découvrir, le temps de l’exposition. Les personnes qui souhaiteront découvrir l'artiste et ses oeuvres pourront se garer sur le parking du centre commercial de Mont Vernon. Un mini bus sera à leur disposition et effectuera les navettes … le tout dans le respect des gestes sanitaires. L’exposition a reçu l’aval de la Préfecture. Réservation via WhatsApp :
06 90 23 24 44.
06 90 23 24 44.
Ann Bouard