Auberge de Mer : suite après la décision du juge
Une réunion certes cordiale qui a permis, selon les commerçants, de renouer un dialogue avec la Collectivité, mais qui est toutefois restée relativement stérile quant aux prises de décision. Sous couvert de sa responsabilité pénale, le Président Gibbs leur aurait indiqué qu’il était conscient des conséquences que cet arrêté de péril impliquait pour eux, mais qu’il ne pouvait cependant pas prendre le risque de mettre en danger la vie du public, si l’état de l’immeuble était estimé dangereux. Il dit falloir attendre la décision rendue par le Tribunal administratif suite au référé qui a été déposé. Les commerçants sont d’ailleurs convoqués lundi prochain par le Tribunal administratif de Basse-Terre.
Si le jugement rendu est en la faveur des commerçants, l’arrêté de péril devient caduc. Les travaux de démolition ne pourront reprendre, mais en revanche des travaux de réhabilitation devront être entrepris.
A contrario, si le jugement rendu est en la défaveur des commerçants, ces derniers ont décidé qu’ils feraient de toute façon appel de cette décision et le président Gibbs leur a assurés qu’un délai leur serait consenti pour organiser les déménagements. Le Président Gibbs réitérait la proposition de mettre à leur disposition des algécos de 11m2 sur le parking situé entre l’immeuble de l’Auberge de Mer. Une solution que les commerçants ne peuvent envisager, au regard de leurs activités respectives. Une prochaine rencontre sera organisée entre les commerçants et le Président Gibbs, une fois que le juge des référés aura rendu sa décision.