L’aventurier Jean-Jacques Savin porté disparu en mer
25 January 2022
Alors qu’il entamait la traversée de l’Atlantique à la rame, à bord d’un canot, pour rejoindre la Martinique depuis le Portugal, Jean-Jacques Savin, 75 ans, n’a plus donné signe de vie depuis la nuit de jeudi à vendredi dernier. Son embarcation a été retrouvée retournée. L’aventurier s’était fait attendre sur nos terres lors d’une autre traversée en 2019, à bord d’un tonneau de 6m2.
L’aventurier avait quitté le sud du Portugal le 1er janvier. Il avait très rapidement été dérouté en raison d’une mauvaise météo et un nouveau parcours rallongeant de 900 kilomètres du parcours initial avait été tracé. Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, alors qu’il se trouvait au large de Madère et faisait route vers la petite île de Ponta Delgada dans l’archipel des Açores, il n’a plus donné signe de vie après avoir envoyé deux balises de détresse et avoir indiqué qu’il se trouvait être en grande difficulté. Depuis, son embarcation, « L’Audacieux », un canot de huit mètres de long, 1,70 m de large, équipé de deux cabines et d'un poste de rame au milieu, a été retrouvée retournée et le corps de Jean-Jacques Savin n’a pas été retrouvé.
L’aventurier et loup des mers avait fait parler de lui sur nos terres en 2019, quand, à la suite de la traversée de l’Atlantique à bord d’un tonneau de 3 mètres de long, poussé uniquement par les forces des vents et des courants, il avait touché la terre ferme après 127 jours passés en mer. Son embarcation en forme de tonneau devait être acheminé par bateau à Saint-Martin, après qu’il ait pénétré dans les eaux caribéennes, et c’est finalement sur l’île néerlandaise Saint-Eustache qu’il avait accosté. Pour Jean-Jacques Savin, cette expédition pour le moins atypique avait été vécue comme « un grand moment » et « quatre mois de liberté ». Il avait à la suite signé un livre « 127 jours à la dérive, l'Atlantique en tonneau ».
V.D. (avec AFP)
L’aventurier et loup des mers avait fait parler de lui sur nos terres en 2019, quand, à la suite de la traversée de l’Atlantique à bord d’un tonneau de 3 mètres de long, poussé uniquement par les forces des vents et des courants, il avait touché la terre ferme après 127 jours passés en mer. Son embarcation en forme de tonneau devait être acheminé par bateau à Saint-Martin, après qu’il ait pénétré dans les eaux caribéennes, et c’est finalement sur l’île néerlandaise Saint-Eustache qu’il avait accosté. Pour Jean-Jacques Savin, cette expédition pour le moins atypique avait été vécue comme « un grand moment » et « quatre mois de liberté ». Il avait à la suite signé un livre « 127 jours à la dérive, l'Atlantique en tonneau ».
V.D. (avec AFP)