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Le Cercle des Arts : une nouvelle dimension culturelle à Saint-Martin

Par Ann Bouard
03 December 2018
Le Wall of Arts de l’hôtel Mercure déjà riche de quelques œuvres d’artistes locaux, est en passe de devenir une vitrine artistique singulière et unique en son genre. Une douzaine d’artistes de renommée internationale sont présents cette semaine à Saint-Martin pour l’enrichir et contribuer, à leur manière, à la reconstruction de l’île … et tout cela n’est qu’un début.

Le Cercle des Arts, dirigé par l’agent artistique Christian Jurand, a été créé en 2013 dans le but de promouvoir des artistes sétois auprès d’acheteurs potentiels. Mais aujourd’hui il va bien plus loin en organisant des expositions sur toute la planète, en dénichant de nouveaux talents, en décernant des récompenses ou en initiant des actions comme celle qui fédère une douzaine d’artistes autour du projet de reconstruction culturelle de Saint-Martin. Un projet qui a pu se concrétiser grâce à Baki Arbia, propriétaire du Mercure et mécène dans l’âme.
Durant toute la semaine, peintres, designers, graphistes ou sculpteurs, connus pour leurs travaux dans le monde entier, ont décidé de donner de leur temps et de leur talent pour les saint-martinois.

D’UNE ÎLE À L’AUTRE

Appelée l'île singulière, expression due à Paul Valéry, Sète au fil des siècles a toujours été une véritable pépinière d’artistes, à tel point que certains la qualifient de capitale de la culture. La singularité de Saint-Martin n’est plus à décrire. Le Cercle des Arts a souhaité créer un pont culturel entre les deux.
Les artistes ont donc décidé de poser leur première pierre, ou plutôt leur première touche de couleur car, pour eux, c’est maintenant qu’il faut poursuivre l’action de reconstruction. Et même si dimanche ils reprendront le cours de leurs vies artistiques, tous, ont bien l’intention de revenir et d’être de vrais partenaires artistiques et culturels pour les années à venir.

 

UN WALL OF ART OUVERT SUR LE MONDE

Membre fondateur du mouvement de la figuration libre créé dans les années 80 avec Robert Combas et Hervé Di Rosa pour l’un, proches par le cœur de ce mouvement pour les autres, chaque artiste a un style aisément reconnaissable et unique, ainsi qu'une éloquence toute sétoise ou du moins toute méditerranéenne pour ceux venus d’un peu plus loin. Les œuvres qu’ils laisseront sur le mur sont à leur image …
Sliman, l’amoureux des graffitis, une œuvre spontanée, Philippe Loubat une fresque figurative, onirique, poétique et ultra-colorée, Jean-Jacques François dans le détournement et même dans la défiguration libre selon ses dires une fresque narrative, Frédéric Perimon, sculpteur depuis toujours, peintre depuis peu un Wall of sound jubilatoire et régressif  destiné à redonner de l’énergie à Saint Martin, Marc Duran, peintre visionnaire une représentation de l’univers de Saint-Martin à travers ses fonds marins ponctués de fleurs, Aldo Biascamano, sétois dans l’âme un extrait de son travail sur la mythologie de Sète. Sans oublier les œuvres de André Cervera, Christophe Cosentino, Lucas Mancione, Marina ou Julia Collaro, photographe à l’origine qui s’est essayé avec brio à la peinture avec un arbre ou chaque artiste pourra laisser sa touche.
Les œuvres seront terminées à la fin de la semaine. Chaque tableau est une ouverture au monde … c’est aussi une opportunité unique d’appréhender différents styles artistiques que l’on pourra aussi découvrir dès la fin de la semaine à la toute nouvelle galerie du Cercle des Arts et de la Culture

Ann Bouard