Mise au point journalistique
Par La rédaction
18 August 2020
La situation extrêmement compliquée vécue par tous depuis le mois de mars exacerbe au plus au point les susceptibilités et attise les tensions. Et nous aussi, journalistes, notre susceptibilité a un seuil qui n’est pas loin d’être atteint, lorsque l’on subit des commentaires désobligeants qui remettent en cause notre professionnalisme, écrits évidemment par des internautes fervents de réseaux sociaux, qui se protègent derrière leur écran d’ordinateur, bien souvent sous des pseudos.
A noter ici que ces mêmes internautes qui pensent détenir la science infuse et prétendent en savoir plus que nous, prennent souvent plaisir à diffuser massivement des informations, lesquelles, après un précieux temps passé à les vérifier, s’avèrent pour la plupart fausses… Et c’est encore à nous, de vous rétablir la vérité !
A ceux-là, nous souhaitons leur apprendre ou leur rappeler que les journalistes d’un organe de presse dédié à l’information locale se doivent de respecter une déontologie dûment prescrite dans des textes officiels, et dont les maitres-mots sont l’impartialité et l’objectivité. Ils doivent relayer les informations officielles, peuvent les commenter, les agrémenter, mais en aucune façon les juger ni prendre parti.
OUI, la crise sanitaire est devenue LE sujet d’actualité, l’information majeure qui guide nos lignes éditoriales depuis le mois de mars dernier, avec tous les sujets dérivés qui en découlent : le nombre de cas actifs au Covid-19, le nombre de décès, l’obligation du port du masque, les tests, les contrôles à la frontière, les crises sociales et économiques qui fatalement font surface, etc., etc. Tous ces sujets sont des informations brutes et sans influences, portées à la connaissance des lecteurs, afin qu’eux-mêmes, en leur âme et conscience, fassent leur propre analyse et portent leur jugement.
Et OUI aussi, nous constatons que pour l’heure, si le nombre de cas positifs est croissant, le nombre de décès reste quant à lui stable, voire diminue. A vous d’en tirer les conclusions, avec des informations et des chiffres qui vous sont restitués en l’état, sans être manipulés ni tronqués.
Et NON, nous ne pouvons en aucun cas, même si cela peut nous démanger plus souvent que rarement, dénoncer ni commenter les mesures décidées en haut lieu. Qui serions-nous pour cela ? Une nouvelle source de manipulation ? Notre objectivité nous oblige à respecter l’ensemble de la population qui est, elle, pourtant divisée sur le sujet. En effet, il y a ceux qui prônent la fin de la pandémie, avec parallèlement une panique méticuleusement organisée dans le but de parvenir à placer le vaccin miracle qui permettra à un tout petit nombre de devenir encore plus riche. Et il y a ceux qui suivent scrupuleusement les annonces officielles et ont réellement une peur panique de ce virus, pour eux et pour leurs proches. Est-ce notre rôle à nous, journalistes, de vous dire de quel côté vous placer ? Ne serait-ce pas manipuler les lecteurs que de dire de quel côté nous, nous nous plaçons ? Si nous le faisions, nous serions aussi la cible de commentaires peu obligeants… Et sans doute plus avec raison cette fois.
Et NON, nous ne pouvons en aucun cas, même si cela peut nous démanger plus souvent que rarement, dénoncer ni commenter les mesures décidées en haut lieu. Qui serions-nous pour cela ? Une nouvelle source de manipulation ? Notre objectivité nous oblige à respecter l’ensemble de la population qui est, elle, pourtant divisée sur le sujet. En effet, il y a ceux qui prônent la fin de la pandémie, avec parallèlement une panique méticuleusement organisée dans le but de parvenir à placer le vaccin miracle qui permettra à un tout petit nombre de devenir encore plus riche. Et il y a ceux qui suivent scrupuleusement les annonces officielles et ont réellement une peur panique de ce virus, pour eux et pour leurs proches. Est-ce notre rôle à nous, journalistes, de vous dire de quel côté vous placer ? Ne serait-ce pas manipuler les lecteurs que de dire de quel côté nous, nous nous plaçons ? Si nous le faisions, nous serions aussi la cible de commentaires peu obligeants… Et sans doute plus avec raison cette fois.
Alors mensonges d’Etat… ou pas, volonté politique d’anéantissement du système socio-économique mondial... ou pas, négociations au plus haut niveau des Etats pour être celui qui sera le premier à découvrir le vaccin miracle… ou pas, véritable pandémie… ou pas, notre rôle à nous est de vous décrypter les informations officielles afin que vous vous fassiez votre propre jugement.
Et PEUT-ETRE que nous, en tant que personnes et non pas en tant que journalistes, ne sommes-nous pas toujours en accord avec le traitement de l’actualité et les mesures qui sont prises, mais cela ne regarde que nous. Au journal le 97150, nous nous réservons une tribune nommée « Opinion », que nous utilisons régulièrement pour lancer quelques « coups de gueule ». Ces papiers sont signés, validés par le directeur de la publication et engage notre responsabilité. Ce qui, sachez-le aussi, nous crée déjà et nous créera encore des difficultés par ailleurs… Et nous les assumons pleinement.
Slobodan Milovanovic, Directeur de publication
Valérie Daizey, Rédactrice en chef
Ann Bouard, Journaliste
La rédaction