Nouvelle mission pour la SNSM
Par La rédaction
22 February 2022
Début d'année chargé pour les bénévoles de la Société Nationale de Sauvetage en Mer de Saint-Martin (SNSM) qui enchainent les missions. Jeudi dernier, ils ont à nouveau été sollicités, cette fois pour un bateau en panne à l'ouest de Saint-Martin.
Un résident de l'île alerte les bénévoles de la SNSM jeudi en fin de journée : ses voisins sont en panne de bateau à quelques miles nautiques de la Baie aux Prunes et ont besoin d'une assistance pour retourner à terre Ils alertent le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage des Antilles-Guyane et informent trois gendarmes de la Brigade nautique de la Gendarmerie présents avec eux. Ce sont eux qui partent en direction de la zone où se situe le bateau ... injoignable et qui reste introuvable.
Le CROSS transmet alors un cadre de recherche à la Brigade Nautique et demande à Météo France d'établir un “Mottley drift scheme” (calcule de la dérive potentielle de l’embarcation en fonction de la vitesse du vent et des courants). Un message PAN PAN est aussi lancé à la VHF et un porte-conteneur en route pour Philipsburg se déroute pour rejoindre la zone de recherche.
À 20h45, l'embarcation n’ayant toujours pas été localisée, la SNSM de Saint-Martin est réquisitionnée. Une fuite ayant été découverte sur le carter d’huile de la vedette SNS 129, cinq équipiers partent à 21h à bord du semi-rigide Rescue Star.
À 21h58 le porte-conteneur a un visuel sur des “flash lights”, à quelques 5 nautiques au Nord-Ouest de leur position et se déroute vers ces signaux lumineux. Une heure plus tard, le porte-conteneur est à côté d'un bateau de 9 mètres, avec deux passagers, sains et saufs.
Le CROSS demande alors à la SNSM de les rejoindre pour remorquer le bateau en panne ; mais impossible de faire cette opération de remorquage avec la Rescue Star. Les conditions météo étant difficiles et le bateau à plus de 20 miles des côtes, la Rescue star n'a pas assez d’autonomie de carburant pour mener à terme cette opération car, à une vitesse de 2-3 nœuds sous remorquage, elle mettrait 8 à 10 heures pour rentrer.
Le porte-conteneur remorque le bateau en panne jusqu'à la baie de Philipsburg où les Coast Guard prennent la relève. Le convoi arrivera finalement à quai à 6h45 du matin. La Brigade Nautique aura effectuer 6h de recherche et la SNSM trois heures de mer ... et tous auront contribué à sauver deux personnes
Le CROSS transmet alors un cadre de recherche à la Brigade Nautique et demande à Météo France d'établir un “Mottley drift scheme” (calcule de la dérive potentielle de l’embarcation en fonction de la vitesse du vent et des courants). Un message PAN PAN est aussi lancé à la VHF et un porte-conteneur en route pour Philipsburg se déroute pour rejoindre la zone de recherche.
À 20h45, l'embarcation n’ayant toujours pas été localisée, la SNSM de Saint-Martin est réquisitionnée. Une fuite ayant été découverte sur le carter d’huile de la vedette SNS 129, cinq équipiers partent à 21h à bord du semi-rigide Rescue Star.
À 21h58 le porte-conteneur a un visuel sur des “flash lights”, à quelques 5 nautiques au Nord-Ouest de leur position et se déroute vers ces signaux lumineux. Une heure plus tard, le porte-conteneur est à côté d'un bateau de 9 mètres, avec deux passagers, sains et saufs.
Le CROSS demande alors à la SNSM de les rejoindre pour remorquer le bateau en panne ; mais impossible de faire cette opération de remorquage avec la Rescue Star. Les conditions météo étant difficiles et le bateau à plus de 20 miles des côtes, la Rescue star n'a pas assez d’autonomie de carburant pour mener à terme cette opération car, à une vitesse de 2-3 nœuds sous remorquage, elle mettrait 8 à 10 heures pour rentrer.
Le porte-conteneur remorque le bateau en panne jusqu'à la baie de Philipsburg où les Coast Guard prennent la relève. Le convoi arrivera finalement à quai à 6h45 du matin. La Brigade Nautique aura effectuer 6h de recherche et la SNSM trois heures de mer ... et tous auront contribué à sauver deux personnes
La rédaction