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Tirs intempestifs de fusées de détresse : La SNSM rappelle la loi !

Par La rédaction
10 December 2018
Suite à un nouvel appel du CROSS des Antilles-Guyane, le 30 novembre à 19h45, concernant une fusée de détresse aperçue entre l'îlet Pinel et Orient Bay, la S.N.S.M. de Saint-Martin s'apprêtait à prendre la mer avec une équipe de sauveteurs bénévoles le vendredi soir quand les gendarmes ont finalement déterminé que ce tir provenait d'une résidence à terre. Et la sortie en mer fût annulée.

Même pas une semaine après notre dernière sortie nocturne de 4 heures et demie de recherches infructueuses en mer, suite à 4 tirs de fusée de détresse, au sud-ouest d'Anguilla, et où de gros moyens de secours (trois bateaux, un hélicoptère et un Avion Falcon 250) avaient été déployés pour rien, il s'agissait encore d'une fausse alerte.
La SNSM rappelle donc une énième fois que les feux à main ou fusées rouges doivent être utilisés UNIQUEMENT EN CAS DE DETRESSE RÉELLE.
Si vous faites partir une fusée "accidentellement" ou "par erreur", ayez au moins le réflexe et la décence de prévenir immédiatement le CROSS  AG (au 196) ou la Gendarmerie (au 17) pour dire qu'il n'y a pas de détresse, afin d'éviter de mobiliser inutilement des moyens de secours et d'être poursuivi en justice.

En effet, il convient de rappeler que, conformément à l'art. 322-14 du Code Pénal, le fait de provoquer inutilement le déploiement de moyens de secours humains et matériels, peut valoir à son auteur jusqu'à 30 000 € d'amende et deux ans emprisonnement.

René-Jean Duret, Président de la station S.N.S.M. de Saint-Martin

La rédaction