Une expo pour dénoncer les violences faites aux femmes
Par La rédaction
25 February 2022
Mardi, à l’occasion de la Journée européenne des victimes qui a lieu le 22 février, l’exposition itinérante nationale « Mots et maux de femmes » a été inaugurée dans les jardins de la Collectivité.
Mots et Maux de femmes est un projet national visant à sensibiliser sur les violences faites aux femmes. Après une première expographie de photos et de textes présentée sur le territoire métropolitain en novembre 2021, le projet devient itinérant et s’exporte maintenant dans les Outre-Mer. Près de 400 personnalités des mondes politique, artistique ou encore médiatique ont rejoint le projet en tant que marraines.
À Saint-Martin, c’est la députée Claire Guion-Firmin qui s’est vue confier cette mission. L’exposition itinérante a été inaugurée mardi dans les jardins de la Collectivité en présence de l’association d’aide aux victimes Trait d’Union, la Collectivité, la Préfecture, la gendarmerie, le Parquet, la Croix-Rouge et l’association Le Manteau. Le même jour, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu a reçu à Paris la fédération France Victimes et Les Maltraitances, moi j’en parle !, partenaires de l’exposition.
Composée de 24 photographies sur 13 panneaux, l’exposition interpelle le grand public sur les thématiques de l’emprise et du cycle de la violence. Pensée pour marquer les esprits, voire déranger par l’image et les mots, elle se veut un moyen d’information et de prévention des violences physiques, morales et sexuelles. « C’est un combat de tous les instants », a rappelé Claire Guion-Firmin lors de l’inauguration, regrettant les « clichés sociétaux » encore très tenaces sur les violences faites aux femmes.
L’exposition sera disponible jusqu’au 8 mars dans les jardins de la Collectivité. Proposée également dans une version pédagogique à destination des élèves du primaire au lycée, elle sera téléchargeable en ligne pour l’Éducation nationale.
À Saint-Martin, c’est la députée Claire Guion-Firmin qui s’est vue confier cette mission. L’exposition itinérante a été inaugurée mardi dans les jardins de la Collectivité en présence de l’association d’aide aux victimes Trait d’Union, la Collectivité, la Préfecture, la gendarmerie, le Parquet, la Croix-Rouge et l’association Le Manteau. Le même jour, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu a reçu à Paris la fédération France Victimes et Les Maltraitances, moi j’en parle !, partenaires de l’exposition.
Composée de 24 photographies sur 13 panneaux, l’exposition interpelle le grand public sur les thématiques de l’emprise et du cycle de la violence. Pensée pour marquer les esprits, voire déranger par l’image et les mots, elle se veut un moyen d’information et de prévention des violences physiques, morales et sexuelles. « C’est un combat de tous les instants », a rappelé Claire Guion-Firmin lors de l’inauguration, regrettant les « clichés sociétaux » encore très tenaces sur les violences faites aux femmes.
L’exposition sera disponible jusqu’au 8 mars dans les jardins de la Collectivité. Proposée également dans une version pédagogique à destination des élèves du primaire au lycée, elle sera téléchargeable en ligne pour l’Éducation nationale.
Le combat continue
Comme l’a souligné Olivier Fatou, le président de l’association d’aide aux victimes Trait d’Union,
« les choses bougent mais beaucoup reste à faire pour mettre un terme à ces violences ». 4 000 entretiens par an sont conduits par l’association. Le week-end dernier, trois nouvelles victimes ont été logées d’urgence dans l’appartement relais mis en place par l’association en juin 2021.
Au niveau national, de nouveaux outils sont régulièrement mis en place par le ministère de la Justice. Des bureaux d’aide aux victimes (BAV) sont présents dans 166 tribunaux judiciaires de France pour apporter une aide personnalisée, gratuite et confidentielle. En 2018, le numéro d’appel 116 006 a été mis en place pour faciliter la mise en relation des victimes avec les associations. Et son usage croissant montre bien la nécessité d’un tel dispositif : en 2021, 40 000 appels ont été reçus, contre 27 395 en 2020. A.M.
« les choses bougent mais beaucoup reste à faire pour mettre un terme à ces violences ». 4 000 entretiens par an sont conduits par l’association. Le week-end dernier, trois nouvelles victimes ont été logées d’urgence dans l’appartement relais mis en place par l’association en juin 2021.
Au niveau national, de nouveaux outils sont régulièrement mis en place par le ministère de la Justice. Des bureaux d’aide aux victimes (BAV) sont présents dans 166 tribunaux judiciaires de France pour apporter une aide personnalisée, gratuite et confidentielle. En 2018, le numéro d’appel 116 006 a été mis en place pour faciliter la mise en relation des victimes avec les associations. Et son usage croissant montre bien la nécessité d’un tel dispositif : en 2021, 40 000 appels ont été reçus, contre 27 395 en 2020. A.M.
La rédaction