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« Ignacio and Chichi Bird », une belle histoire à découvrir

10 December 2018
Enseignante à Saint-Martin depuis plus de 30 ans et conseillère pédagogique, Marie Joselyne Arnell vient de publier son second livre pour enfants. Après avoir commis « Ignacio and the mysterious egg » en 2015, l’auteure récidive avec « Ignacio and Chichi Bird », qui est en quelque sorte la suite du premier opus. Entretien avec la nouvelliste dans le cadre intimiste du restaurant Créol’Garden à Marigot.

Comment vous est venue l’idée, ou l’envie, d’écrire pour les enfants ?
Au contact des enfants, j’ai développé des compétences d’oratrice, mais aussi d’écrivaine. J’écrivais de petites histoires pour mes élèves, mes enfants et ça leur plaisait. j'ai toujours écrit et c’est là que m’est venue l’idée de publier mes écrits.
Il y a trois ans, j’avais publié le premier livre qui était « Ignacio and the mysterious egg ». Je voulais faire la suite de ce livre, parce que j’étais très sollicitée par les enfants, mais aussi les parents qui voulaient une suite et savoir ce qu’étaient devenus les personnages. 
J’ai commencé à écrire, mais entre temps il y a eu le cyclone Irma, et ça m’a suggéré une autre histoire qui se passe dans le contexte cyclonique. On retrouve le même personnage, mais avec un petit oiseau que l’on trouve ici autour de nous, le chichi bird. Cet oiseau a un mode de vie qui est différent de l’ami d’Ignacio, qui est un iguane qui se prélasse pendant toute la journée, alors que l’oiseau va partout pour chercher à se nourrir. En fait ils se regardaient, ils ne s’entendaient pas et se critiquaient parce que leur mode de vie était différent. Jusqu’au jour où le cyclone arrive et ils se retrouvent tous les deux, seuls, le soir face à ce cyclone. Ils ont été obligés de se rapprocher, de s’entendre et de communiquer, pour passer la nuit. Ils sont devenus amis, et le lendemain, ils sont partis ensemble à la recherche d’un endroit pour se réfugier, et une belle amitié est née. Tout ça, pour pouvoir dire qu’à travers mon histoire, on peut être ami tout en étant différent. On n’est pas obligé de se ressembler, d’être pareil, on peut être différent et se retrouver dans une belle amitié. C’est ça la morale de l’histoire.

Comment vous est venue cette passion pour le compte et l’écriture ?
Mon grand-père a toujours été un conteur. Je pense que de son origine africaine, il a ramené ça avec lui et il nous racontait toujours des histoires. Chaque fois qu’il voulait nous faire passer une leçon, il racontait une histoire et inventait des personnages, mais en fin de compte on se rendait compte que les personnages s’étaient nous-même. C’était une manière de mettre nos comportements en scène de manière à ce qu’on puisse prendre du recul et s’observer. En grandissant, j’ai trouvé que c’était une manière très intelligente d’interpeller les enfants et de les mettre face à eux-mêmes, ça leur permet de grandir.

Pourquoi avoir écrit un livre-papier et non pas un livre sur un support informatique ?
Je trouve que la lecture est très fragilisée en ce moment avec les autres types d’outils d’information que nous avons. Ecrire pour les enfants, c’est ramener à eux cette lecture, les livres et l’univers du livre, tout ce qui peut intéresser les enfants et tout ce qui a fait de nous des lecteurs.

Vous allez faire une présentation du livre au public ?
Le samedi 15 décembre à partir de 18h00, je fais une présentation du livre et ce sera une soirée dédicace. Les personnes peuvent venir découvrir le livre avec moi, il y aura des petites représentations de certaines parties du livre. Ce sera l’occasion de passer un moment sympathique avec l’auteur. Ça se passera à mon domicile situé au 59 rue de Saint-Georges à Quartier d’Orléans. Ils peuvent me joindre au 0690 53 96 50.