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Accident dans les piscines naturelles de Petit Cul de Sac à Saint-Barthélemy

28 Octobre 2022
Accident aux piscines naturelles de Saint-Barth (mise à jour) : le corps de la fillette a été retrouvé hier, jeudi 27 octobre, en fin d’après-midi
Une fillette de 11 ans a disparu dans les piscines naturelles du site de Petit-Cul-de Sac, à Saint-Barthélemy. Malgré un important dispositif de recherche mis en place par les autorités, rejoint par de nombreuses initiatives privées, l’enfant était toujours portée disparue hier en fin de journée.
C’est hier en fin d’après-midi que la fillette de 11 ans a été localisée par un drone sous-marin, sous 5 à 6 mètres de fond, au creux d’une cavité. Compte-tenu des conditions de la mer et de la localisation du corps, les secours n’ont pas été en mesure de ramener le corps de l’enfant hier en fin de journée. Selon nos sources, des sapeurs-pompiers du Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux de Guadeloupe (GRIMP) arrivaient ce vendredi matin sur site, pour ramener le corps sans vie de la fillette à terre. Le 97150 présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
Le drame s’est produit en milieu de matinée de mardi dernier. Selon les premiers éléments communiqués par la gendarmerie, « la fillette de 11 ans a chuté dans un trou, en bord de mer, au niveau des piscines naturelles de Petit-Cul-de-Sac, à Saint-Barthélemy. Elle aurait été aspirée par un phénomène de « siphon » qui se serait produit et aurait disparu dans une cavité.» Dès que l’alerte a été donnée, un important dispositif de secours et de recherche a été déployé, avec les sapeurs-pompiers du Service territorial d’incendie appuyés par l’hélicoptère Dragon de la Sécurité civile, les plongeurs de la SNSM de Saint-Barthélemy, le navire des douanes de Saint-Martin, une société privée de jet-ski, l’Agence territoriale de l’Environnement. En vain.

Déploiement d’un important dispositif de recherches

Dans la soirée de mardi, les recherches étaient interrompues pour reprendre dès les premières heures le lendemain matin. Pour cette journée de mercredi, les recherches se sont encore intensifiées avec en sus quatre sapeurs-pompiers de Saint-Martin certifiés « nageurs sauveteurs aquatiques », ainsi que des sauveteurs en provenance de la Guadeloupe. Ils ont rejoint les équipes de secours de l’île sœur grâce à des avions privés affrétés par la première vice-présidente de la Collectivité de Saint-Barthélemy, Marie-Hélène Bernier. A l’aide d’un drone sous-marin, les cavités les plus reculées du site ont été inspectées ainsi que l’ensemble des fonds marins des piscines naturelles. La population s’est également largement mobilisée pour arpenter les côtes du site dans l’espoir d’apercevoir la fillette disparue. La mer forte et agitée de ces derniers jours a rendu les interventions compliquées et mercredi en fin de journée, les recherches ont à nouveau été stoppées pour reprendre le jeudi matin.

Arrêté interdisant l’accès au site

Jeudi, en milieu d’après-midi, la préfecture de Saint-Barthélemy et Saint-Martin indiquait que l’enfant était toujours porté disparue et que « les services de l’État, de la Collectivité, et les moyens privés engagés, maintiennent leur mobilisation et poursuivent activement les recherches ». La gendarmerie de son côté informait qu’une enquête était ouverte afin de déterminer les causes de ce drame. Dès l’annonce de l’accident mardi 25 octobre, la Collectivité prenait un arrêté territorial interdisant jusqu’à nouvel ordre l’accès au site des piscines naturelles de Petit-Cul-de-Sac.

V.D. (avec Le Journal de Saint-Barth)
 
Formation d’un tourbillon (ou siphon) dans l'eau
Les tourbillons d'eau sont des mouvements verticaux descendants qui se forment sous l'eau de façon concentrique et conique.
Une des causes de la formation d’un tel phénomène peut être due à la différence des vitesses et des mouvements de l’eau qui peut survenir en bord de mer où les vagues sortantes percutent les vagues entrantes, générant ainsi deux vitesses qui s'opposent et forment un tourbillon dans l'eau. Ces vagues peuvent se présenter sous la forme de courants ou de marées. Les courants à différente vitesse peuvent être générés par la collision de l'eau avec des structures telles que des rochers, par la rupture sur le littoral ou même par le vent.