Les gendarmes victimes d’un guet-apens
Le 11 juillet dernier, vers minuit, le centre opérationnel de la gendarmerie reçoit deux appels d’urgence signalant une rixe avec arme blanche en cours sur Quartier d’Orléans.
Deux patrouilles de gendarmerie sont alors immédiatement dépêchées sur les lieux. A l’approche du lieu de l’intervention sur la Route Nationale 7 à Quartier d’Orléans, les gendarmes sont soudainement et brutalement pris à partie par un groupe d’individus qui jettent de nombreux projectiles sur les véhicules. Une lourde pierre brisera la vitre d’un véhicule et manquera de peu de blesser un gendarme au niveau de la tête. Aucune rixe n'était finalement en cours. L’appel téléphonique était malveillant et le guet-apens préparé.
Les militaires se sont alors placés en poste fixe à une centaine de mètres des faits. Puis, le groupe d'agresseurs, déterminé, progresse à nouveau vers les gendarmes et recherche la confrontation par des jets de pierres et insultes. Les militaires quitteront la zone pour éviter toute surenchère dans l’emploi de la force.
Une enquête de flagrance est alors ouverte sous la direction du groupe de police judiciaire de la communauté de brigade de Marigot. Les lundi 17 juillet et mardi 18 juillet sur Quartier d’Orléans, des opérations judiciaires permettent l’interpellation de sept jeunes saint-martinois. Impliqués dans ces violences en bande organisée avec arme, ils sont tous placés en garde à vue.
Le mardi 18 juillet en fin de journée, il est mis fin à leur garde à vue et ils se voient notifier les décisions pénales suivantes : l’auteur des appels malveillants est mis en examen pour divulgation d'information fausse de sinistre, de nature à provoquer l'intervention des secours et sera convoqué devant le juge des enfants et la protection judiciaire de la jeunesse. L’individu majeur impliqué dans les violences est convoqué en audience correctionnelle en septembre prochain. Les trois individus mineurs impliqués dans les violences ont reçu des convocations devant la protection de la jeunesse judiciaire et juge des enfants ou délégué du Procureur. En l’absence d’élément à charge deux mineurs sont mis hors de cause.