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Accompagnement des associations : un bilan concluant

Par Diane Pezeron-Dubois
16 mai 2024

Les différentes associations se sont retrouvées ce mercredi 15 mai au sein du Point d’Appui à la Vie Associative (PAVA) en présence de la Collectivité et de ses partenaires. L’objectif ? Faire le bilan de l’année en matière d’accompagnement.

Si le territoire compte environ 500 associations actives selon la Collectivité, savoir gérer son activité n’est pas toujours facile, et des compétences dans de multiples domaines, en droit, en gestion, en comptabilité, mais aussi en ressources humaines sont nécessaires. Un avis que partagent les principaux intéressés. Ce mercredi, les associations sont venues en nombre à Sandy Ground afin d’assister à la présentation du bilan d’accompagnement effectué pour la période de 2023-2024 par la Collectivité et ses partenaires. L’occasion de faire le point sur les différentes actions effectuées, présentées par Unite Caribbean. Ce cabinet de conseil qui accompagne les acteurs de développement des Caraïbes travaille en partenariat avec La Fondation de France sur la vie associative de Saint-Martin, et ce, depuis 2020. «Notre objectif reste la mise en oeuvre d’un dispositif visant à structurer et renforcer les compétences des acteurs associatifs du territoire », a expliqué le conseil. Selon lui, ce dispositif de renforcement mis en place s’insère dans une dynamique globale centrée sur l’animation de la vie associative, portée par la Collectivité.

DES OUTILS NUMÉRIQUES

Contribuer à la montée en compétences des agents du service de la vie associative, mais également, alimenter et mettre à jour la boîte à outils multimédia est cruciale pour aider les associations. Sur ce point, Unite Caribbean l’assure : les ateliers et la boîte à outils ont été une aide importante pour tous les acteurs associatifs. Cette boite numérique contient de nombreux outils permettant de mieux s’informer sur différents domaines comme la gestion financière et logistique, mais également organisationnelle ou encore administrative. Cinq séquences de formation e-learning sont également proposées, allant de l’écriture d’un projet à la mobilisation des financements alternatifs, en passant par l’élaboration du budget ou l'appui aux projets. Au total, Unite Carribean a réalisé 10 séances de formation auprès du tissu associatif de Saint-Martin, mais aussi 4 ateliers de visionnage et 6 ateliers pratiques.

SAINT-MARTIN, PRÉCURSEUR EN LA MATIÈRE

«Il est possible d’affirmer que Saint-Martin est précurseur de cette mise en place de dispositif de renforcement de la vie associative, concluant et adapté aux collectivités d’outre-mer », a conclu le conseil. Moment boulversant à la fin de la présentation, lorsque Martine Beldor, qui devait à son tour s’exprimer sur le bilan, n’a pas caché sa grande émotion face aux associations en mentionnant la perte récente de Jean-Yves Marcelin, figure éminente de la diaspora haïtienne et du monde audiovisuel à Saint-Martin. En larmes, l’élue a demandé au public présent d’observer une minute de silence en l’honneur du défunt. La réunion s’est ensuite clôturée avec une collation organisée pour les associations.  

Présentation de la nouvelle bridage de Sandy Ground 
La réunion organisée au PAVA ce mercredi était également l’occasion pour la nouvelle brigade de Sandy Ground de pouvoir se présenter aux associations. Composée pour le moment de trois gendarmes (ils doivent par la suite être au nombre de 6), Solange Thomas, Bastien Klimczak et Lionel Sabbadin ont chacun leur tour présenté leurs parcours et témoigné de leur motivation afin « d’aller au plus proche de la population ». Si pour le moment la brigade attend que le local à Sandy Ground soit disponible, la date étant prévue pour 15 août, leur travail a déjà débuté, et ce, depuis leur affectation le 1er mai. « Nous avons déjà commencé à travers des patrouilles pédestres afin de prendre contact avec les gens », assure Solange Thomas. Les trois gendarmes ont souhaité rappeler leur mission particulière, leur rôle étant d’assurer la sécurité, mais surtout de se rapprocher et de dialoguer avec la population. Une spécificité qui se manifeste jusqu’à la couleur de leur uniforme, blanc et non bleu. «Nous n’avons pas de feuille de route exacte et nous agissons en autonomie », poursuit Solage Thomas. La brigade partagera les futurs locaux avec la police territoriale. Lors de la présentation, les associations, enthousiastes, ont néanmoins souligné l’importance de la langue anglaise au sein du quartier. Face à cette inquiétude, les gendarmes ont assuré que l’anglais ne sera pas un problème pour créer du dialogue et ont avoué réfléchir à améliorer rapidement leurs compétences sur le sujet. 

Diane Pezeron-Dubois

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