Sauvetage en mer : un test grandeur nature
Dans le cadre de la Journée nationale de la résilience, un test de sauvetage en mer a été réalisé samedi matin dans la baie de Marigot. À l’œuvre, pompiers, gendarmes, et bénévoles de la SNSM avec le soutien des antennes de la Croix rouge de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy pour la coordination à terre.
La semaine dernière a été rythmée par plusieurs actions en lien direct avec la résilience face aux risques majeurs. Après une série d’interventions dans les établissements scolaires, les ateliers des compagnons bâtisseurs, c’était une démonstration de sauvetage en mer qui a mis en scène les principaux services de secours. Le scénario, pour ce test grandeur nature, consistait à secourir des victimes après le naufrage d’un bateau.
De la victime choquée, à celles légèrement blessées ou dans un état grave, toutes les situations possibles avaient été imaginées afin de mettre en application les différentes techniques de sauvetage et la réactivité des acteurs de sécurité du territoire. Ont ainsi évolué dans les eaux, le bateau de la brigade nautique de la gendarmerie, le semi-rigide de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer), le bateau et le jet ski du SDIS (pompiers). La police territoriale était également présente pour filmer toute l'opération, à l'aide d'un drone.
À terre, cinq bénévoles de la Croix rouge de Saint-Barthélemy étaient venus prêter main-forte à leurs homologues de Saint-Martin et étaient chargés de réguler la prise en charge des différentes victimes. Pour Christine Moizan, Présidente de l’Antenne de la Croix rouge de Saint-Barthélemy, ces tests et cette mutualisation des moyens sont de première importance, car en cas de catastrophe sur l’une ou l’autre des deux îles, il faut être en mesure d’envoyer les renforts en toute connaissance de cause. Le même type de test a d’ailleurs été réalisé sur l’île sœur en juin dernier. Il faut désormais avoir cette éducation à l’urgence, estime-t-elle, et raisonner Iles du Nord.