Handicap dans les outre-mer
Annick Pétrus a été nommée corapporteure du rapport sur la politique du handicap dans les outre-mer. La sénatrice a indiqué être « pleinement mobilisée pour que ce rapport reflète les besoins et attentes des personnes en situation de handicap dans les outre-mer ».
Comme le stipule le Sénat, la rareté des études sur la politique du handicap dans les territoires ultramarins est révélatrice d’un retard et d’une prise de conscience assez récente de cette problématique. En effet, peu de données peuvent être collectées si ce n’est par le biais des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) ou des observatoires régionaux de la santé, essentiellement en Martinique, à La Réunion et en Guadeloupe ; Saint-Martin étant intégrée comme pour bien des données dans les chiffres de cette dernière.
Lancée le 21 novembre dernier à l'occasion du DuoDay2024 organisé au Sénat, l'étude de la délégation s'interrogera sur le regard porté sur le handicap dans les outre-mer et s'attachera à évaluer les modalités de prise en charge des personnes en situation de handicap dans les domaines de l’éducation, la formation, l’offre médico-sociale, l’accès au sport, etc. Elle couvrira différentes tranches d'âge, allant de la petite enfance jusqu'aux jeunes adultes.
Les rapporteurs en sont Audrey Bélim (La Réunion - SER), Akli Mellouli (Val-de-Marne - GEST) et Annick Petrus (Saint-Martin - LR).
Pour rappel, l’État avait, en octobre 2023, débloqué une enveloppe de 150 M€ pour les outre-Mer dans le cadre d'un plan de rattrapage 2024-2030 qui doit permettre d'accélérer l'offre médico-sociale à destination des personnes en situation de handicap.