Coupe du monde : Saint-Martin en liesse !
Après 90 minutes de folie, l’équipe de France a gagné le trophée de vainqueur Mondial 2018, en battant 4 à 2 la Croatie en finale sur le stade de Loujniki à Moscou.
Vingt ans après, les Bleus ont soulevé cette Coupe du Monde, qui nous a longtemps fait rêver depuis 1998, pour accrocher une nouvelle étoile au maillot. Contrairement aux 2 précédentes finales où il aura fallu attendre les prolongations pour voir un but, cette finale nous a offert une avalanche de buts 6 en tout (3 par mi-temps) avec pour la France : Mandzukic (contre son camp 18ème), Griezmann (penalty 38ème), Pogba (59ème), Mbappe (65ème), pour la Croatie : Perisic (28ème), et Mandzukic (69ème).
Un match complètement fou, avec une équipe de France qui a souffert (34% de possession contre 66% à la Croatie), mais qui a été très réaliste en marquant 4 fois sur 7 tirs, tandis que la Croatie malgré 14 tirs au but ne trouvera que 2 fois le fond des filets. Didier Deschamps porté en triomphe par ses hommes, aura su adapter un jeu très défensif pour contrer tous ses adversaires.
Champion du Monde en 1998, il est devenu 20 ans après Champion du Monde en tant qu’entraineur pour rejoindre le Brésilien Zagallo et l’Allemand Beckenbauer.
La France avec une moyenne d’âge de 25 ans et 10 mois, jamais une équipe aussi jeune n’avait remporté la Coupe du Monde, (à part le Brésil de 1970 avec une moyenne de 25 ans et 9 mois), aura marqué ce Mondial avec encore de grands espoirs pour l’avenir car ces Bleus vont bien sûr grandir !
Toute la France était derrière son équipe avec près de 20 millions de téléspectateurs devant leur télévision, puis des millions de supporters dans les rues pour laisser éclater leur joie, comme à St Martin ou la ferveur populaire était aussi au rendez-vous aux 4 coins de l’île…
Il n'y a rien de plus beau qu’une Finale de Coupe du Monde disait Didier Deschamps avant cette dernière rencontre, où les mots clés étaient pour lui sérénité, confiance, concentration avec une part d’irrationnel, où la solidarité de l’équipe et les talents individuels prendront ensuite le dessus ! Chapeau Monsieur, les consignes ont été respectées et vous avez gagné votre pari face à nombreux qui ne croyaient pas à votre tactique de jeu. C’était que du Bonheur et le principal : « On est Champion ! »
Pour la petite Finale : Les Diables rouges avaient la Frite !
La Belgique finit 3ème de la Coupe du Monde 2018 en battant 2 à 0 l’Angleterre, dans un match parfait avec une ouverture du score par Thomas Meunier à la 4ème minute et un 2ème but à la 82ème par Eden Hazard.
C’est la meilleure performance de l’histoire pour les Belges dans un Mondial, une juste récompense pour une génération amenée à briller encore dans les prochaines années. L’Angleterre en demi teinte malgré quelques belles occasions, aura pratiqué un jeu trop stérile pour gagner cette rencontre, et sa 4ème place reste dans la logique.
ON A GAGNÉ ! WE ARE THE CHAMPIONS !
L’ambiance était fébrile depuis plusieurs jours… Partout dans les rues, sur les voitures, le drapeau tricolore avait pris le dessus sur les autres. Et dimanche à 11 heures, heure locale, le coup de sifflet a changé l’histoire. Après avoir retenu son souffle pendant près de deux heures, la population de Saint-Martin a fait exploser sa joie qui a résonné sur tout le territoire jusqu’en fin de soirée.
De Quartier d’Orléans à Marigot, en passant par la Baie Orientale, Cul de Sac et Grand Case, la liesse des centaines de personnes descendues dans les rues a fait écho aux klaxons retentissants, le drapeau tricolore a virevolté au son de la Marseillaise. Les Bleus ont gagné. La France est championne du Monde ! Un cocorico tant espéré qui met du baume au cœur et fédère toute une population.
DES POLITIQUES FIERS DE L’ÉQUIPE NATIONALE
« Je ne dirai qu’une chose ; les meilleurs ont gagné ! », assure le président Gibbs. Ce dernier déclare être « un fervent supporter de l’équipe de France », donc « j’y ai cru jusqu’au bout. Aujourd’hui, je dis bravo à l’équipe de France ». Même après la boulette d’Hugo Lloris, Daniel Gibbs n’a pas douté, « un vrai supporter y croit jusqu’à la fin. Pour autant, ça ne veut pas dire qu’il n’a pas la foi et qu’il ne croit pas en son équipe ».
Tout en affirmant que ce n’est pas parce « qu’il a fait une erreur, qu’on va la lui reprocher ». Le président considère que Lloris a été un excellent gardien pendant cette Coupe du Monde, « pour moi, ça a été le plus grand gardien. Le résultat est là, il ne faut pas regarder une erreur. Il faut regarder tout ce qui a été fait pour nous amener là où on est… ».
L’ÉQUIPE LA PLUS SOLIDE
Un sentiment de fierté prédomine pour le sénateur Guillaume Arnell, « le sentiment que, quoi qu’il arrive, il faut rester concentré sur son but final. Quand on écoutait les commentaires, par ci, par là, avant que les choses ne se soient décantées, il y avait de quoi se démobiliser. Je suis heureux que cette équipe ait pu garder le cap et garder cette unité ».
Ce qui interpelle le sénateur Arnell, « encore plus que la Coupe du Monde de 1998, que j’avais vécu avec beaucoup d’intensité, c’est le fait de cette communion entre tous les joueurs. Les 23 joueurs étaient heureux, comme s’ils avaient tous participé au match. Je n’ai pas perçu l’ombre d’une crispation, d’une déception de ne pas jouer, etc… ».
Pour Guillaume Arnell, ce collectif de joueurs est « vraiment une belle équipe. Ce n’est pas le football le plus chatoyant, mais c’est l’équipe la plus solide, parce qu’unie. Tout le monde attaque et tout le monde défend. Le sénateur espère « à l’instar de ce qui s’est passé en 1998, que ça aura une répercussion sur le comportement de tout un chacun ».