L’équipe de Saint-Martin a terminé les phases éliminatoires
A la mi-temps les deux sélections ce sont quittées sur la marque de 0 à 0. Durant cette première partie, le Nicaragua a eu une occasion qui c’est terminée sur la barre transversale. Saint-Martin a pris un but au début de la reprise de la seconde partie qui a quelque peu désorienté les joueurs. Les Nicaraguayens poussent et marquent un second but à la 79e minute remportant ainsi le gain du match en inscrivant un 2 à 0 au tableau d’affichage. « C’est le dur apprentissage du niveau international », constate l’entraîneur adjoint Gilles Petit, qui souligne qu’il faut s’entraîner et mettre en place « une meilleure utilisation du ballon dans certaines situations. Mais surtout avoir une vision du football et toujours travailler pour arriver à une justesse technique ».
Le dernier match contre la Jamaïque et qui s’est déroulé samedi à 15h00 était-il le match de trop ? Toujours est-il que les jeunes saint-martinois ont bu le calice jusqu’à la lie en s’inclinant face à une très belle équipe de Jamaïque sur la marque de 11 à 0. « Ce dernier match a été très difficile », confesse le coach adjoint, « c’était une des plus belles équipes du tournoi. De plus, ils jouaient la première place avec le Mexique, puisque les deux sélections avaient fait match nul, 2 à 2 lorsqu’ils s’étaient rencontrés ». C’était donc le goal-average qui allait déterminer le finaliste du tournoi. Autant dire que les Jamaïcains l’ont soigné !
La sélection de Saint-Martin était menée 7 à 0 à la mi-temps, autant dire que la messe était dite. « Il n’y a pas grand-chose à dire », constatent les entraîneurs, « lors de ces compétitions-là il faut être prêt. Physiquement on était prêt ». Mais il est nécessaire d’augmenter la qualité technique des joueurs, « car on s’est aperçu que le niveau technique de la compétition était très élevé. Il faut travailler dans les clubs, faire des regroupements de stage, parce que c’est surtout au niveau technique qu’on a du retard ». Et si Saint-Martin veut continuer à participer à des compétitions comme celle-là, « il faut des joueurs qui ont plus de bagage personnel pour ensuite le mettre au service du collectif ».
Les entraîneurs espèrent que cet apprentissage, du niveau international, fera prendre conscience aux joueurs des efforts qu’ils doivent faire en match, durant les entraînements « pour pouvoir rivaliser, dans un premier temps, avec d’autres nations, avant d’arriver à rivaliser avec des nations comme le Mexique ou la Jamaïque, qui font partis des plus grosses nations dans la zone Concacaf ». La sélection et le staff, composé du sélectionneur Henry Conner de ses adjoints Henry Emile et Gilles Petit, ont quitté la Floride dimanche après-midi pour rejoindre Saint-Martin. L’occasion leur sera donnée de débriefer ce tournoi et de faire le point sur les futures actions à mener.