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Prévention des inondations et des milieux aquatiques

Par La rédaction
20 Mars 2025

Une délégation de Saint-Martin a participé au séminaire sur les milieux Aquatiques et la prévention des inondations organisé en Guadeloupe, par le Conseil Régional et la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DEAL). 

Conduite par Bernadette Davis, 2e vice-présidente, en charge de l’Environnement et du Cadre de Vie, la délégation était composée de Gloria Chance, cheffe du Service Patrimoine Naturel et Biodiversité, et de Hakeem Richardson, chef du Service Cycle de l’Eau.
Lors de son intervention, Bernadette Davis a mis en avant l’expérience de Saint-Martin dans le cadre du Programme d’Étude Préalable au Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PEP-PAPI). Elle a rappelé la vulnérabilité du territoire face aux risques naturels et aux effets du changement climatique, aggravés par une urbanisation croissante. Un accent particulier a été mis sur la restauration des étangs, essentiels pour la gestion des eaux pluviales et la prévention des inondations.
La délégation a présenté les engagements financiers de la Collectivité pour assurer l’entretien régulier des réseaux d’évacuation des eaux pluviales et des ravines, avec des méthodes respectueuses de l’environnement (débroussaillage et faucardage), préservant la biodiversité. Ces deux dernières années, l’évacuation des eaux pluviales a été améliorée et la surveillance des zones à risque renforcée. Des interventions ciblées, telles que le pompage et l’ouverture contrôlée des exutoires des étangs, sont effectuées lorsque nécessaire.
Par ailleurs, Saint-Martin a réaffirmé son engagement à intégrer le dispositif de financement BESTLIFE2030 de l’Office Français de la Biodiversité, dédié aux projets environnementaux dans les Régions Ultrapériphériques et les Pays et Territoires d’Outre-mer. L’objectif est de tirer parti de ce programme pour protéger une biodiversité unique tout en améliorant la qualité de vie de ses habitants.
Lors du séminaire, le Professeur Pascal Saffache a présenté des projections alarmantes, indiquant une élévation possible du niveau de la mer pouvant atteindre 1,17 m d’ici la fin du siècle, alors que celui-ci est déjà supérieur de 25 cm par rapport à 1990.

La rédaction