Formation au permis bateau pour les élèves du Lycée professionnel
En effet, dans quasi tous les lycées professionnels de France et des Outre-mer qui ont une filière « bateau », les élèves ont accès à une formation pour l’obtention du permis bateau. Une formation généralement prise en charge par les Régions. A Saint-Martin, la mise en place de cette formation a été « soufflée aux oreilles » du recteur par Christian Climent-Pons, missionné par l’Education Nationale pour la reconstruction en accompagnement de la Collectivité. Une demande qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd, et le recteur Mostafa Forar a fait débloquer des fonds pour ce faire, 40 000 euros.
La Fondation de France a également adhéré au projet et a débloqué 14 000 euros complémentaires.
Des fonds nécessaires pour l’acquisition de tout le matériel indispensable pour la formation théorique en cours et la formation pratique en mer.
SIGNATURE D’UNE CONVENTION POUR 4 ANS
Ainsi, une convention pour 4 années a-t-elle été signée par le chef d’établissement, Janine Hamlet, le recteur Forar et le formateur, Boris Villemin, de l’association Auqatic’Ô. Pour l’heure et pour rattraper le temps perdu, ce sont 37 élèves de 1ère et de Terminale en bac professionnel qui peuvent suivre cette formation composée de 144 heures de théorie et de 45 heures de pratique. Dès la prochaine année scolaire, seuls les élèves de 1ère seront concernés. Des cours qu’ils suivent avec beaucoup de sérieux et d’intérêt. « On se rend compte que dès que les élèves suivent des cours qui les intéressent, la motivation et l’assiduité sont diamétralement opposés par rapport à celles observées pendant des cours qui les intéressent moins ou pas du tout », insiste Christian Climent-Pons.
UNE VÉRITABLE VALEUR AJOUTÉE AU CURSUS
Pour les élèves qui n’ont du coup pas à débourser 500 euros pour avoir accès à cette formation (coût de la formation quand c’est une démarche personnelle, ndlr), obtenir le permis bateau offre une véritable valeur ajoutée à leur diplôme. « Ce n’est que du positif pour leur insertion professionnelle », concluait la proviseure Janine Hamlet.