SE-UNSA et SNES : une rentrée chaude !
Bien que cette rentrée 2024 fut qualifiée de sereine, elle n’en fut pas moins chaude, au sens propre cette fois ! Les syndicats d’enseignants, SE-UNSA et SNES exigent des mesures pour protéger les élèves et personnels.
Les relevés de température effectuées dans plusieurs établissements scolaires dépassent largement les recommandations des experts. Selon l'Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), pour un travail sédentaire, la température ne devrait pas excéder 30°C, et pour des activités physiques, elle devrait être limitée à 28 °C. Cependant, nous avons constaté des températures dépassant les 3 °C, avec des ressentis atteignant parfois plus de 40 °C !
Cette situation représente un risque majeur pour la santé des élèves et des enseignants, pouvant entraîner : malaises, déshydratation, et dans les cas extrêmes, des coups de chaleur. Au-delà de 33°C, l'INRS avertit que les risques pour la santé deviennent critiques. Aux Antilles ce risque est accru de fait de l’hygrométrie.
Le Code du travail impose à l’Éducation nationale, comme tout employeur, de garantir la sécurité de ses salariés, mais force est de constater que cette obligation n'est pas respectée à Saint-Martin et dans l’académie de Guadeloupe. Les ventilateurs brassant de l’air chaud ne suffisent pas à garantir des conditions de travail acceptables.
Bien que la Collectivité territoriale ait pris des mesures pour améliorer les conditions d’accueil dans certains nouveaux établissements, les écoles, collèges et lycées existants restent confrontés à cette crise. Il est urgent d’agir.
Le SE-UNSA et le SNES exigent des mesures immédiates pour protéger élèves et personnels face aux conséquences de cette chaleur écrasante. Le réchauffement climatique n’est pas un phénomène à subir, mais à anticiper !