La vie festive de l’île reprend son cours…
Les plages et leurs restaurants font partie des attraits de l’île et il est vrai que depuis un certain mois de septembre, ces lieux se faisaient rares. L’ouverture cette semaine de deux nouvelles plages sur la Baie Orientale, en complément du Bikini Beach ouvert depuis juin, ainsi que de l’Anse Marcel Beach, unique endroit à rouvrir sur ce secteur, devrait redonner du baume au cœur et l’envie de faire la fête pour clôturer cette année un peu spéciale.
KKÔ, C’EST OUVERT DEPUIS HIER !
Antoine et Doumé, toujours là au KKÔ !
Changement de lieu, changement de décor (très beau !), nouveau chef, c’est un Kakao Beach entièrement relooké qui fait son retour sur la plage d’Orient Bay, à la place de feu le Waikiki.
Mélissa, nouvelle recrue tout juste arrivée de Monaco il y a deux mois, est en charge de manager le staff de quinze personnes qui en salle et sur la plage seront au service des clients. On retrouve bien sûr le noyau dur, mais l’équipe a été sensiblement rajeunie. Côté cuisine, c’est un chef péruvien, qui officiait à Saint-Tropez qui va développer une toute nouvelle carte axée sur la cuisine fusion, comprendre des produits péruviens cuisinés avec une technique japonaise. Il y aura tout de même une petite touche caribéenne avec les épices, les poissons … on ne demande qu’à tester ! Et si l’on veut juste boire un verre, il y a, comme avant, le bar sur la plage ou du restaurant, ouverts toute la journée. Les inconditionnels de la fête peuvent à nouveau se donner rendez-vous le dimanche soir pour la Beach party. Ce qui ne change pas ? Antoine et Doumé, fidèles au poste ! Réservations : 05 90 87 43 36 (déjeuner jusqu’à 16h30).
ANSE MARCEL BEACH, C’EST POUR JEUDI !
Florian Mercadier, chef et gérant de l’Anse Marcel Beach.
Tout n’est pas terminé, mais l’ouverture de l’Anse Marcel Beach sera une véritable bouffée d’oxygène pour cette partie de l’île où tout est encore dans l’état ou presque. Il faut traverser les ruines pour arriver jusqu’à la plage, mais le chemin en vaut la peine. Le restaurant entièrement emporté par le cyclone à l’exception des cuisines a été décalé tout au bout de la plage en attendant la reconstruction du grand restaurant tel qu’il existait auparavant sur le même emplacement. La piscine quant à elle ne sera accessible qu’en milieu d’année prochaine. L’endroit est malgré tout enchanteur et la pause sous les gazebos promet d’être plus qu’agréable avec une vue sur la mer exceptionnelle.
Florian Mercardier, chef et gérant, attaque la saison avec optimisme et avec la même équipe qui peut assurer un service jusqu’à 150 couverts. La carte, d’inspiration méditerranéenne, sera entièrement revisitée mais gardera quelques plats signature et surtout privilégiera les produits locaux, dont les poissons issus de la pêche de Jérôme. L’endroit propose bien sûr une plage aménagée avec une centaine de transats, et une jolie boutique, Cœur Glamour, avec une collection de prêt à porter. Réservations : 0690 26 38 50 (déjeuner jusqu’à 15h30).
KONTIKI, ON Y EST PRESQUE !
Double casquette pour David qui va gérer le Bikini Beach et le Kontiki.
A l’heure où nous publions la date d’ouverture n’est pas encore officielle, mais ce devrait être le week-end prochain. L’effervescence bat son plein et ici l’esprit d’équipe est vraiment présent : du chef aux plagistes, en passant par la serveuse et le patron, tout le monde participe aux finitions du chantier pour être prêt à temps. Au final les clients découvriront un décor très nature, qui fait la part belle à la pierre, au bois et à la végétation.
C’est Tony, chef breton qui officiait au Pressoir puis à la Playa qui prend les commandes de la cuisine. A la carte, Kontiki oblige, des plats aux saveurs thaï mais aussi quelques originalités de la cuisine fusion, oui là aussi, avec des plats d’inspiration franco-asiatique et de jolies découvertes à base de légumes. Bons points, tout sera fait maison, y compris les sauces ou le jus de viande, et le poisson sera exclusivement local en direct de la pêche de Max (déjeuner jusqu’à 16h00). On a hâte !
Il est vrai que les barrières en question étaient très proches de la mer et ne laissait qu'un mince passage au bord de l’eau. Elles ont été reculées de cinq mètres vendredi dernier afin de rétablir un accès normal.
Leur présence sur la plage, à deux endroits, est requise pour des raisons de sécurité. En effet, deux chantiers attenants à la plage sont en cours et dès le début des travaux un accident a été évité de justesse ; un tractopelle déblayant les tôles restées dans le sable a failli par la même occasion emporter deux personnes allongées et non visible depuis l’habitable de l’engin.
Par principe de précaution, mais aussi par obligation, le propriétaire des lieux a fait installer ces barrières, de manière temporaire pour la durée des chantiers.