A la rencontre de William Tavernier, stagiaire cuisinier au restaurant Le Pressoir (Grand Case)
19 November 2019
Le jeune William Tavernier, 17 ans, est en 3e année et dernière année de la formation Bac Pro Cuisine. Il effectue depuis le début du mois un stage au restaurant gastronomique Le Pressoir qui vient d’être coiffé de 2 toques par les éditeurs du guide Gault et Millau 2020.
Placé sous la coupe du chef Jérôme Droingt, William est plongé en immersion durant toute ce mois de novembre, dans une brigade de cuisine exigeante. Et les premières exigences du chef Droingt à l’endroit de ses stagiaires sont placées dans la rigueur : « Etre à l’heure, ne pas avoir d’absences injustifiées, arborer une tenue impeccable, tant vestimentaire que dans le comportement avec l’ensemble du personnel et les clients, c’est déjà le b.a-ba.
Dans un restaurant, comme dans toute entreprise, il y a une discipline et une hiérarchie à respecter », insiste Jérôme Droingt, maître de stage de William, qui estime avoir avec ce jeune stagiaire une bonne recrue. « William est motivé, il veut apprendre et je sais qu’il va réussir dans le métier », continue le chef cuisinier qui l’a inscrit sur sa liste des « extras » à recruter en période de forte activité. William qui a réalisé de précédents stages dans d’autres restaurants de renommée de la partie française, Le Barranco et La Villa, à Grand Case, et qui a travaillé pendant les mois d’été au Kontiki, à la Baie Orientale, se fait chaque fois un peu plus ses armes pour peaufiner son apprentissage dans les métiers de bouche. Une fois son bac pro en poche, en juin prochain s’il réussit ses examens, William souhaite se rendre en Martinique pour y faire ses premières expériences et arriver un jour à avoir son propre restaurant. Un projet fortement encouragé par le Chef Droingt : « Voyager, changer d’établissements, c’est la meilleure expérience qu’il soit.
Il faut aller à la rencontre d’un maximum d’univers différents, des restaurants gastronomiques, mais aussi des traditionnels, des brasseries, des crêperies, des petits restaurants locaux, et ensuite tu feras tes propres choix », indique le chef à son élève stagiaire qui ne cache pas sa satisfaction par ailleurs de pouvoir recruter des jeunes localement qui sont selon lui les meilleurs éléments pour les établissements locaux : « Les jeunes du pays connaissent l’histoire de leur territoire, sont bilingues et ils ont envie de s’investir pour leur île… Ce n’est pas toujours ce que l’on peut attendre des saisonniers qui ne sont là que pour un temps court… ».
Il faut aller à la rencontre d’un maximum d’univers différents, des restaurants gastronomiques, mais aussi des traditionnels, des brasseries, des crêperies, des petits restaurants locaux, et ensuite tu feras tes propres choix », indique le chef à son élève stagiaire qui ne cache pas sa satisfaction par ailleurs de pouvoir recruter des jeunes localement qui sont selon lui les meilleurs éléments pour les établissements locaux : « Les jeunes du pays connaissent l’histoire de leur territoire, sont bilingues et ils ont envie de s’investir pour leur île… Ce n’est pas toujours ce que l’on peut attendre des saisonniers qui ne sont là que pour un temps court… ».