Reprise des cours à la Cité Scolaire
Problème récurrent que celui des établissements scolaires qui selon l’avis de tous aurait dû être une priorité et qui aujourd’hui encore, ne sont pas totalement opérationnels. A qui la faute ? aux entreprises en charge des chantiers, qui ne respectent pas les délais ou à la Collectivité qui, une fois les marchés passés, n’assure pas le suivi ? Les classes mobiles de la Cité Scolaire dont la livraison est sans cesse retardée a mis le feu aux poudres. Si ce point est en passe d’être réglé, parents d’élèves et enseignants s’inquiètent désormais pour la prochaine rentrée et attendent des réponses qu’ils peinent à obtenir.
LA SITUATION ACTUELLE
Il semblerait que les travaux à la Cité Scolaire aient connu une accélération la semaine passée. L’entrepreneur a restructuré sa société pour pouvoir augmenter ses effectifs et les ouvriers sont plus nombreux à s’activer. La dalle de béton entre les bâtiments a été coulée, les passerelles arrivées lundi dernier sont en passe d’être installées. Les salles, opérationnelles seront mises à la disposition des élèves dès validation par la commission de sécurité.
Mais certains aménagements doivent encore être faits, comme l’installation des extincteurs qui viennent juste d’être commandés. Une commission de sécurité qui peut débloquer la situation en dix jours … ou en un mois ! Il faudra aussi ultérieurement apporter quelques ajustements, dont le toit qui n’est pas conforme aux plans d’origine. A l’issue de la visite, le recteur estimait que le chef d’entreprise devait prendre ses responsabilités et qu’il entendait bien sensibiliser le Président de la Collectivité sur ce point. Il regrettait cependant que les élèves soient empêchés de rentrer dans leurs établissements et souhaitait que la raison l’emporte.
QUID DE LA RENTRÉE 2018-2019 ?
Président de la Collectivité, recteur d’académie, directeur de projet de l’éducation nationale, chef du service de l’éducation à Saint-Martin, inspecteur d’académie et directeur académique adjoint, s’étaient mobilisés vendredi pour écouter et apporter des réponses aux membres du collectif PEP. Ce dernier, qui n’attendait pas de réponses miracle, juge cette rencontre constructive, car les demandes si elles n’ont pas été actées, ont été entendues. La rencontre a permis de faire le point sur plusieurs établissements dont Siméonne Trott où les travaux devraient commencer rapidement. Sur la question de la répartition des TPS dans les classes de petites section, dans l’éventualité où les travaux ne seraient pas terminés pour la rentrée, Monsieur Sanz travaillerait déjà sur une proposition d’hébergement dans un établissement à proximité. Concernant Quartier d’Orléans, le collectif a obtenu l’assurance que les classes modulaires seraient livrées fin 2019. Mais d’autres réponses restent pour le moment dans le flou, à savoir, la question du choix de l’entreprise pour les classes mobiles du lycée Robert Weinum, la date de mise à disposition de ces mêmes salles, la demande de construction d’un collège tampon et le placement de l’ensemble du territoire en REP +.
Concernant, la demande de collège tampon il semblerait qu’elle soit impossible à satisfaire pour le moment faute de moyens, mais Daniel Gibbs n’a pas opposé un non définitif. Le recteur quant à lui estime que d’autres solutions pourraient être trouvées, en lieu et place de ce collège temporaire qui risquerait de devenir définitif. Le placement des établissements scolaires en REP+, pour avoir plus de moyens, dépend directement du Ministre de l’Éducation et ne peut être à l’ordre du jour, dans la mesure où la nouvelle carte ne sera définie qu’en 2020.
En conclusion, le Président de la Collectivité a tenu à rassurer parents et enseignants en indiquant que de nouvelles dispositions seront prises pour la rentrée 2019 afin que la Cité Scolaire puisse accueillir tous les effectifs dans les meilleures conditions possibles. La construction du collège 900 début 2020 devrait mettre un terme à tous ces problèmes. A l’issue de la réunion, le blocage de la Cité Scolaire était suspendu et les cours ont repris normalement dès lundi matin.