8 mois de prison ferme pour faits de violence et détention d’armes non autorisées
Fils aîné de celui qui a exercé les fonctions de chef de la Police Territoriale, du temps notamment de la commune et qui est décédé en 2015, S.I. prône pourtant la non-violence, des valeurs qui lui sont inculquées par sa culture « rasta ». Un conflit latent depuis plusieurs mois entre S.I, propriétaire de logements qu’il a hérités lors du décès de son père, et Mr N. un locataire avec lequel il y aurait eu un arrangement proposant le non-paiement de loyer contre des travaux à réaliser dans l’appartement. Des travaux qui n’auraient pas été effectués alors que les loyers ne sont plus payés depuis 2015 et auraient fait dégénérer la relation entre les deux hommes entre mercredi et vendredi de la semaine dernière, entraînant l’inculpation de S.I. et son placement en garde-à-vue. Une sordide affaire entre un locataire et son propriétaire que le tribunal n’aurait sans doute pas eu à juger, si S.I. n’avait pas conservé à son domicile plusieurs armes également héritées de son père qui ont été découvertes par les gendarmes lors de la perquisition de son domicile. « C’est le lien affectif qui le rattachait à son père qui lui a fait enfreindre la loi en ne restituant pas ces armes, ni en les déclarant comme la loi l'impose", indique son avocate qui met sérieusement en doute la parole de la victime, Mr N., qui a obtenu 0 jours d’ITT et dont les propos lui semblent peu convaincants. « Mon client ne cesse de répéter qu’il a voulu se défendre en s’armant d’une branche et d’un cendrier quand il a vu que Mr N. était lui-même armé d’une barre de fer et que l’épouse de Mr N. s’armait également d’un couteau ». S.I. informe le tribunal « qu’il n’a jamais utilisé ces armes, qu’elles ne sont jamais sorties de son domicile, où elles se trouvent cachées dans un endroit fermé à clé. Des armes d’ailleurs qui sont anciennes, rouillées et ne sont pas en état de fonctionner », se défend-t-il.
Ayant eu déjà quelques démêlés avec la justice, en France métropolitaine dans les années 2000 puis 2017, lors d’un conflit familial, S.I. n’a pas reçu la clémence du tribunal et a été condamné à 8 mois de prison ferme. Une peine dont les conditions d’exécution pourront être aménageables, le tribunal n’ayant pas prononcé de mandat de dépôt.