Le Conseil territorial vote un budget supplémentaire qui établit le budget 2022 à 130 M€
04 October 2022
Lors du conseil territorial fleuve de jeudi dernier qui aura duré près de 8 heures, les élus ont débattu longuement sur le budget supplémentaire présenté par la nouvelle majorité. Le budget primitif 2022 présente un équilibre à 130 M€ dont 103.5M€ dédiés à l’investissement.
Pour mémoire, et face aux obligations légales imposant une date pour voter le budget en mars de chaque année, la nouvelle mandature élue en avril dernier a bénéficié d’une dérogation pour adopter en avril de cette année le budget primitif pour l’année 2022. Un budget qui avait toutefois été préparé par l’ancienne mandature. En adoptant ce budget en avril dernier, la nouvelle majorité en place conduite par le président Louis Mussington, avait annoncé la préparation d’un budget supplémentaire qui viendrait asseoir la vision politique de la gouvernance.
Ainsi, lors du Conseil territorial de jeudi 29 septembre dernier, était présenté le budget supplémentaire établi pour 130 M€, et la majorité a souhaité mettre l’accent pour cette année 2022 sur des projets cofinancés par l’Etat, notamment dans le cadre du Contrat de Convergence et de Transition (CCT), ou encore par l’Europe, dans le cadre du REACT-EU, des plans pluriannuels d’investissement qui ont une durée limitée dans le temps. « Nous avons priorisé des premières actions afin de ne pas perdre les crédits. Je rappelle que les crédits du RECT-EU doivent être engagés et mandatés avant le 31 décembre 2023 », a insisté le président Mussington, face aux nombreuses remarques formulées par les élus de l’opposition, et également à l’avis émis par le CESC, tous considérant que le budget supplémentaire présenté à l’assemblée manquait d’ambitions politiques et surtout ne mettait pas en exergue les projets sociaux en faveur de la jeunesse pourtant largement évoqués dans la campagne électorale du RSM-A. Tout en se défendant de ces remarques et en argumentant par : « augmenter la masse salariale de 4% pour venir renforcer les services, en l’occurrence la commande publique et les ressources humaines et donner aussi leur chance à des jeunes et les sortir de la rue ; programmer 30M€ pour la restructuration de l’aéroport de Grand Case qui participera au développement de l’économie de Saint-Martin ; prévoir la réhabilitation de l’ancien collège de Soualiga pour en faire un centre des métiers ; etc…, si ce n’est pas afficher nos ambitions politiques, il va falloir m’expliquer alors ce qu’est une ambition politique », a tonné le président Mussington qui a également insisté sur le fait que la nouvelle majorité était en début de mandat et que sa priorité pour l’heure était de ne pas perdre les crédits de l’Etat et de l’Europe, faisant savoir par-là que les budgets des exercices suivants seront totalement dévolus à la vision politique du RSM-A.
Ainsi, lors du Conseil territorial de jeudi 29 septembre dernier, était présenté le budget supplémentaire établi pour 130 M€, et la majorité a souhaité mettre l’accent pour cette année 2022 sur des projets cofinancés par l’Etat, notamment dans le cadre du Contrat de Convergence et de Transition (CCT), ou encore par l’Europe, dans le cadre du REACT-EU, des plans pluriannuels d’investissement qui ont une durée limitée dans le temps. « Nous avons priorisé des premières actions afin de ne pas perdre les crédits. Je rappelle que les crédits du RECT-EU doivent être engagés et mandatés avant le 31 décembre 2023 », a insisté le président Mussington, face aux nombreuses remarques formulées par les élus de l’opposition, et également à l’avis émis par le CESC, tous considérant que le budget supplémentaire présenté à l’assemblée manquait d’ambitions politiques et surtout ne mettait pas en exergue les projets sociaux en faveur de la jeunesse pourtant largement évoqués dans la campagne électorale du RSM-A. Tout en se défendant de ces remarques et en argumentant par : « augmenter la masse salariale de 4% pour venir renforcer les services, en l’occurrence la commande publique et les ressources humaines et donner aussi leur chance à des jeunes et les sortir de la rue ; programmer 30M€ pour la restructuration de l’aéroport de Grand Case qui participera au développement de l’économie de Saint-Martin ; prévoir la réhabilitation de l’ancien collège de Soualiga pour en faire un centre des métiers ; etc…, si ce n’est pas afficher nos ambitions politiques, il va falloir m’expliquer alors ce qu’est une ambition politique », a tonné le président Mussington qui a également insisté sur le fait que la nouvelle majorité était en début de mandat et que sa priorité pour l’heure était de ne pas perdre les crédits de l’Etat et de l’Europe, faisant savoir par-là que les budgets des exercices suivants seront totalement dévolus à la vision politique du RSM-A.
103.5 M€ dédiés à l’investissement
La nouvelle mandature a remanié les montants déjà inscrits dans la section Investissement et a dégagé :
9,5 millions d’euros supplémentaires pour réhabiliter l’éclairage public. Le marché est en cours, les travaux seront achevés fin 2023.
16,3 millions d’euros pour la construction des deux collèges 600 (Quartier d’Orléans) et 900 (La Savane). 10,3 millions d’Euros de crédits supplémentaires au bon déroulement de la construction du collège 600 de quartier d'Orléans.
6 millions d’euros sont ajoutés au budget supplémentaire la construction du collège 900.
6 millions d’euros pour les travaux routiers qui débuteront fin décembre 2022. La consultation publique est déjà réalisée, la prochaine étape sera l’analyse des offres pour sélectionner les entreprises qui réaliseront ces travaux routiers.
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L’achat pour 1.6M€ d’un appartement à Paris 8e pour la Maison de Saint-Martin fait débat
Actuellement située rue de Varenne, dans le 7e arrondissement, dans un appartement loué par la Collectivité, La Maison de Paris à Saint-Martin prendra prochainement ses quartiers dans un appartement du 8e arrondissement, dont la Collectivité se sera portée acquéreur.
Les élus de l’opposition ont également contesté l’achat pour 1.6M€ d’un appartement situé à Paris, dans le 8e arrondissement, afin d’y implanter la Maison de Saint-Martin. Sur ce sujet, le Président Mussington a évoqué les 884 000 € qui ont été payés entre 2014 et 2021 pour les loyers de la Maison de Saint-Martin à Paris, alors implantée rue de Varennes (7e e arrondissement). « Il vaut mieux être propriétaire que locataire, et sur le long terme cela coûtera moins cher à la Collectivité », a répondu Louis Mussington. Le conseiller Alain Gros-Desormeaux a fait remarquer que « les charges de propriétaires dans le 8e arrondissement de Paris étaient très élevées… ». |