Le Président Macron sera en visite fin septembre sur l’île pour un état des lieux
Alors qu’il s’était rendu sur place quelques jours après la catastrophe climatique, précisément le mardi 12 septembre 2017, le Président Macron avait annoncé qu’il entendait revenir un an après, assurant que l’île de Saint-Martin serait relevée. Nous y sommes. La visite du chef de l’Etat a été annoncée mercredi, à l’issue du 1er conseil des ministres de rentrée, par le porte-parole du gouvernement, Benjamin Grivaux , et est prévue pour la fin du mois de septembre.
Préalablement à cette annonce faite à l’issue du conseil des ministres de mercredi, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a fait une communication sur le suivi de la reconstruction dans les îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy. Il a par ailleurs été également annoncé que se tiendrait avant ce déplacement du président de la République, une nouvelle réunion du comité interministériel pour la reconstruction, qui devrait être la sixième. Pour mémoire, lors des deux dernières réunions du comité interministériel pour la reconstruction, les présidents des deux Collectivités, Daniel Gibbs et Bruno Magras avaient été conviés à y participer.
Le porte-parole du gouvernement a également rappelé que cette "catastrophe exceptionnelle" avait appelé des "mesures exceptionnelles de la part de l'Etat" pour permettre la reconstruction, avec "la nomination d'un délégué interministériel à la reconstruction" et la mobilisation de 493,6 millions d'euros de subvention et de prêts "pour accompagner les habitants des deux îles face à la crise".
Des montants et des actions qui vont encore certainement faire les choux gras de la presse nationale qui accompagnera la délégation présidentielle, et qui ne manquera pas de faire un parallèle entre ces montants et les stigmates toujours bien visibles, un an après, du passage de l’ouragan Irma…
Souhaitons que l’occasion nous soit donnée, à nous, presse locale, de pouvoir rétablir certaines parts de vérité. Mais connaissant l’orchestration millimétrée, chronométrée et parfois muselée dans l’organisation de ces visites officielles, rien n’est gagné d’avance !