Ateliers Compagnons Bâtisseurs
Par La rédaction
17 August 2021
Il y a l’urgence sanitaire et un certain virus qui ont pris au dépourvu les dirigeants de tous les états de la planète. Mais il y a une autre urgence, et celle-là était bien annoncée. Cela fait trente ans que les scientifiques du monde entier tirent la sonnette d’alarme sur le réchauffement. Et là, les mêmes états font, pour la plupart, la sourde oreille. Le rapport du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental) démontre que les terriens vont droit dans le mur et encore plus rapidement que prévu !
Le 9 août le sixième rapport sur l’évolution du climat a été publié, (le dernier date de 2014) et il ne présage rien de bon. La faute aux humains ! En effet, c’est l’action humaine, et uniquement elle, qui est responsable des dommages que subit actuellement l’humanité. Les émissions de gaz à effet de serre et la cohorte d’effets néfastes qu’ils engendrent sont la conséquence de modes de consommations frénétiques. Tous les maux de la terre sont la conséquence des actes de l’homme. Pourtant, le COVID-19 avait lancé un petit signal. En obligeant toutes les industries du monde à se mettre au ralenti durant quelques semaines, les émissions de CO2 quotidiennes avaient diminué de 17%. Brève accalmie qui avait permis à certaines populations de voir comment serait leur ville, leur vie, sans pollution, une première pour eux !
Il faut décarboner !
Il y a donc urgence car chaque dizième de degré compte désormais et la marge de manœuvre est mince. « La dernière fois que la température globale a été de +2,5°C par rapport aux niveaux de 1850 à 1900, c’était il y a plus de 3 millions d’années »… et on sait ce qui s’est passé à cette époque.
L’objectif est de ne pas dépasser une hausse de plus de 1,5 °C car à + 2°C la glace de la mer Arctique va fondre plusieurs mois de l’année entrainant une hausse inexorable du niveau des mers. Les premiers impactés seront les habitants des îles (les premières à disparaitre seront les Maldives, les Seychelles...). Plusieurs ont déjà disparu comme East Island, une île hawaïenne qui a été engloutie par les eaux après le passage de l’ouragan Walaka. Une image ? toute la population de Saint-Martin devra vivre à Pic Paradis, car en 2100 en dessous, il y aura … de l’eau ! Avec +4°C, ce sont les habitants de toutes les villes côtières du monde (comme Amsterdam) qui deviendront des réfugiés climatiques, car ces agglomérations seront entièrement ensevelies.
Le changement climatique actuel est sans précédent. Si rien n’est fait les vagues de chaleur extrême, les inondations, les sécheresses à répétition, une météo propice aux feux, des cyclones de plus en plus violents … se multiplieront entrainant famine, épidémie, déplacements de populations, etc. Aucune région du monde ne sera épargnée et l’actualité avec ses avalanches de catastrophes démontre que tout cela est déjà bel et bien enclenché.
Les gouvernements ont encore les moyens d’agir, et, chaque citoyen en adoptant une consommation plus raisonnable peut aussi participer à inverser la tendance. Le temps n’est plus aux paroles, dans dix ans il sera bien trop tard !
L’objectif est de ne pas dépasser une hausse de plus de 1,5 °C car à + 2°C la glace de la mer Arctique va fondre plusieurs mois de l’année entrainant une hausse inexorable du niveau des mers. Les premiers impactés seront les habitants des îles (les premières à disparaitre seront les Maldives, les Seychelles...). Plusieurs ont déjà disparu comme East Island, une île hawaïenne qui a été engloutie par les eaux après le passage de l’ouragan Walaka. Une image ? toute la population de Saint-Martin devra vivre à Pic Paradis, car en 2100 en dessous, il y aura … de l’eau ! Avec +4°C, ce sont les habitants de toutes les villes côtières du monde (comme Amsterdam) qui deviendront des réfugiés climatiques, car ces agglomérations seront entièrement ensevelies.
Le changement climatique actuel est sans précédent. Si rien n’est fait les vagues de chaleur extrême, les inondations, les sécheresses à répétition, une météo propice aux feux, des cyclones de plus en plus violents … se multiplieront entrainant famine, épidémie, déplacements de populations, etc. Aucune région du monde ne sera épargnée et l’actualité avec ses avalanches de catastrophes démontre que tout cela est déjà bel et bien enclenché.
Les gouvernements ont encore les moyens d’agir, et, chaque citoyen en adoptant une consommation plus raisonnable peut aussi participer à inverser la tendance. Le temps n’est plus aux paroles, dans dix ans il sera bien trop tard !
La rédaction