Fondation de France : Enveloppe de 15M€ épuisée ; place aux projets de résilience
11 February 2022
Karine Meaux, responsable des programmes et Elodie Paillé, chargée de projets au département Urgences et Solidarités Internationales de la Fondation de France, accompagnées de Jean-Louis Vielajus, membre bénévole du comité Solidarité Antilles, ont foulé toute la semaine le sol de Saint-Martin pour aller à la rencontre des associations et des différents acteurs avec lesquels la Fondation est liée depuis le 6 septembre 2017. Des dossiers se referment, mais d’autres s’ouvrent pour laisser la place à de nouveaux projets tournés vers l’avenir.
18 missions en 4 ans
Une 18e mission sur les terres saint-martinoises pour la Fondation de France, qui se déroule cette fois dans un contexte de bilan et non plus d’accompagnement des actions menées en post-Irma. La collecte de dons mise en place immédiatement après le passage de l’ouragan Irma a permis de réunir 15 M€, dont 10 à 15% ont été utilisés rapidement dans les aides d’urgence à la population, puis, au fil de l’eau, injectés au profit d’associations repérées et d’un soutien à l’économie locale (avec Initiative Saint-Martin Active). « Nous arrivons au terme de cette enveloppe des 15M€, avec laquelle la Fondation de France a soutenu au total 81 projets, sélectionnés au préalable par le comité d’experts Solidarité Antilles, selon 5 axes : l’aide d’urgence aux sinistrés, la reconstruction, la relance économique, l’éducation et la culture, la prévention des risques et la protection de l’environnement », commente Karine Meaux.
« Structurer les associations pour qu'elles deviennent de vrais acteurs de l’île »
« Mais nos missions ne s’arrêtent pas là. Nous entrons dans une nouvelle phase, celle de la stratégie de sortie afin d’éviter « l’effet de falaise ». Avec les associations repérées et avec lesquelles nous travaillons depuis quatre ans, nous mettons en place une opération de renforcement de leurs capacités », expliquent Karine Meaux et Elodie Paillé. En clair, la Fondation de France va désormais s’attacher à une meilleure structuration des associations locales et à une optimisation de leurs capacités à s’organiser et à aller lever des fonds, autres que des subventions auprès de la Collectivité. « Bien structurées et formées, les associations augmentent leur efficacité sur le territoire et peuvent obtenir des subventions auprès de la Politique de la Ville, mais aussi européennes. Elles peuvent également s’engouffrer dans la trentaine de programmes « normaux » de la Fondation de France », continue Karine Meaux.
En ce sens, ce sont pour l’heure huit associations locales qui ont été sélectionnées pour cette opération, dont Madtwoz Family, Cobraced, ACED et AIDSM et Sem Ta Route, qui vont être prises en main et seront accompagnées pendant une période de 10 mois. Huit autres viendront à la suite les rejoindre. Une opération qui s’adresse également au service Vie Associative de la Collectivité. En ce sens, un accord tripartite a été signé cette semaine entre la Fondation de France, la Collectivité et Unite Caribbean, certes dernière mandatée par la Fondation de France pour piloter le dispositif qui dispose d’une enveloppe de 132 000 € (60 000 € Fondation de France et 72 000 € Collectivité).
La Fondation de France qui a aussi appris et tiré des leçons de l’épisode Irma, mène aujourd’hui une réflexion pour avoir une implication plus forte dans les territoires ultramarins.
En ce sens, ce sont pour l’heure huit associations locales qui ont été sélectionnées pour cette opération, dont Madtwoz Family, Cobraced, ACED et AIDSM et Sem Ta Route, qui vont être prises en main et seront accompagnées pendant une période de 10 mois. Huit autres viendront à la suite les rejoindre. Une opération qui s’adresse également au service Vie Associative de la Collectivité. En ce sens, un accord tripartite a été signé cette semaine entre la Fondation de France, la Collectivité et Unite Caribbean, certes dernière mandatée par la Fondation de France pour piloter le dispositif qui dispose d’une enveloppe de 132 000 € (60 000 € Fondation de France et 72 000 € Collectivité).
La Fondation de France qui a aussi appris et tiré des leçons de l’épisode Irma, mène aujourd’hui une réflexion pour avoir une implication plus forte dans les territoires ultramarins.