La marche contre les violences faites aux femmes n’a pas eu le succès escompté
Par La rédaction
25 November 2022
C’est seulement une vingtaine de personnes qui se sont rassemblées samedi dernier sur la place du marché pour participer à cette manifestation, comme dans de nombreuses villes de France ce jour-là.
Selon les organisateurs de « Nous Toutes SXM », c’est peut-être le manque de communication qui leur a fait défaut, mais certainement pas le manque de motivation. Toujours-est-il que les participants ont tenu à défiler tout de même dans les rues de Marigot, escortés par les forces de l’ordre. Avant le départ, il a été décidé de raccourcir le parcours initial, et le petit groupe a ensuite terminé devant la préfecture comme prévu, arborant fièrement les nombreuses pancartes qui avaient été réalisées quelques jours auparavant. On pouvait y lire quelques slogans comme : « Ras le viol », « My body not your choice », ou encore « Non c’est non », « Vulva la revoluciiiooon », « Protect the victims » et bien sûr « NOUS TOUTES» qui demeure le mot d’ordre principal. Parmi les manifestants, on a pu remarquer l’absence flagrante des élus locaux…
Un mouvement qui prend de l’ampleur
En France cette manifestation nationale a rassemblé environ 80.000 personnes à Paris, alors qu’il y en avait 50.000 l’année dernière. La plupart des grandes villes n’étaient pas en reste avec 39 grandes manifestations en régions où l’on a décompté 2.500 personnes à Rennes, 1.700 personnes à Lille ainsi qu’à Toulouse. Etant entendu que ces chiffres communiqués par le Ministère de l’Intérieur sont certainement sous-estimés.
Au delà ce cette marche symbolique, « Nous Toutes SXM » affirme sa volonté d’une Friendly Island dans laquelle les violences n’ont pas leur place et clame à juste titre : « Non, la violence n’est pas culturelle ! En tant que Saint-Martinois et Saint-Martinoises de souche ou de cœur, nous ne pouvons plus nous permettre de fermer les yeux ». Rappelons que c’est un droit fondamental de vivre à l’abri des violences quels que soient le genre, le sexe, l’origine ou l’âge. Les violences doivent cesser, et les victimes doivent être protégées, accompagnées et mises en sécurité.
Pour toute information : FB/IG@NousToutesSXM
JMC
La rédaction